Full text of "La liberté (1929-06-05)"

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1. 
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réjouit grandement. 


_ davantage exposée à la pénétration 


L'élection est remise à plus ‘tard 
pour les sièges de l'Ile à la Crosse et 
dé Cuütuborland. 

Deux des membres du cabinet on‘ 


à faire face À deux adversaires: le 
: premier micistre Cardiner, dans 


Worth Qu'Appelle, a contre lui un con- 
servateur et un progressiste; . l‘hon. 
3;-A. Latta, dans Last Mountain, est 
combattu par un conservateur et un 
indépendant. 
Lutte de race et de religion 

La pgampagne électorale a été si- 
gnalée par de violentes attaques coni- 
tre les et l'élément d'ori- 
gine étrangère venant du Kü Klux 


‘ Kilan et du parti conservateur, On 


ignore quel en sera le résultat, mais 
ces attaques auront du moins pour 
effet de rallier la masse dès cattoli- 


: ques de la province à la cause libérale. 


D'après les statistiques, 20% de la 
population totale de la ren 
est catholique. 

Bien que des énis sit aie qui 
} ait jamais eu d'allianee formelle en- 
tre le Klan et le parti conservateur, 


servateurs et ceux des orateurs du 

Klan pourtalent, dans beaucoup de 

cas, être échangés sans difficulté. 
Le Klan à concentré tous ses efforts 


. contre l'hon. T.-C: Davis, procureur 


général, 
Celui-ci 


candidat à Prince-Albert. 
succéderait vraisemblable- 


. ment À M. Gardiger au cas où celui-ci 


passerait dans l'arène fédérale. Ta 
poii£e; “adversaire J.-G. Diefenbaker, 
avocai de Prince-Albert, déjà phe- 
sieurs fois candidat contre M. Davis 


UNE LETTRE DE S. 


Les ‘Acta’, organe officiel du 
Saint-Siège, nous apportent le texte 
de la réponse üe Sa Sainteté à la ré- 
cente lettre de l'épiscopat canadien, 
réuni à Québec. Nos lecteurs seront | 
heureux d'en trouver ici la version | 
française, préparée par nos confrè- | 
res de F‘ ‘Action Catholique” : 


A l'Eminentissime Raymond-Marie | 
Rouleau, Cardinal-Prêtre du titre de | 
Saint-Pierre in Montorio, Archevêque 
de Québec, et aux Révérendissimes 
Archevêques et Evêques du Canada 
et de Terre-Neuve, en réponse à leur | 
lettre lors de leur réunion à Québec. 

Pie XI, Pape. | 


Chers-fils et vénérables frères, | 
salut et bénédiction apostolique. 
Nous-avons appris, par votre lettre 

récente, que vous vous êtes assemblés 

à Québec pour y délibérer ensemble 

sur les besoins de vos diocèses et que 

vous n'avez pas youlu commencer vo- 
tre réunion sans témoigner d'abord 
de votre piété et de votre respect en- 
vers Nous etwnvers le Siège Aposto- 
lique. Vous avez donné de la sorte 


‘ une nouvelle preuve de votre zèle pas- 


toral; et cette heureuse nouvelle Nous 
Que devons-nous 
souhaiter davantage, ep effet, sinon 
que tous les pasteurs veillent avec di- 
ligence sur la préservation de la doc- 
trine catholique et sur le samt des 
âmes que le Pasteur éternel leur a 
données à paître et à protéger. Nous 
savons que ce mode d'agir, toujours 
fructueux en même Lemps que con- 

forme à la discipline de l'Eglise, est 
particulièrement saldtaire et même 
nécessaire en ces temps difficiles; et 
#lors il faut que les pasteurs soient 
d'autant plus vigilants et d'autant plus 
unis que la foi du peuple chrétien est 


: Nos: artistes jouent sarnedi à. Letellier. et <t dimanche à 


A L'EPISCOPAT CANADIEN 


sistes. : Ces trois éléments sont re- 
présentés dans notre exécutif. 
L'unique but de notre association 
est de protéger et de défendre les 
droits de notre langue et de notre foi. 
Mais, lorsque dans les luttes politi- 
ques, À la veille d'une percer des 
groupes. d'hommes, mal 


vis-à-vis dé l'Eglise per et de| 


notre race, nous attaquent violem- 
ment dans les journaux et dans des 
conférences et ne soutiennent un cer- 
tain parti.qu'à condition que ses chefs, 


s'ils arrivaient au pouvoir, exécutent |: 


leur programme hostile à tout ce que 
nous avons de plus cher, nous croyons 
qu'il est de notre devoir de vous crier: 

Franco-Canadiens, debout! Vous 
savez quels sont vos insulteurs! À 
votre bulletin de vote de leur donner 
la réponse! 

Personne n'a le droit de se désinté- 


tesser dé la lutte. Personne, n’a -le{. 


droit @e s'abstenir. 
lâcheté. 

, Que les mères de familles et les 
jeunes filles en Âge de voter s'unis- 
sent à leurs maris et à leurs frères |- 
pour prouver à ces vils calomniateurs 
qu'on ne nous attaque pas impuné- 
ment. 

Franco-Canadiens, debout ! 

L'EXECUTIF DE L'A.C.F.C. 

Par son président: Raymond Denis. 
et'son secrétaire. e-général: Dr Laurent 
Roy. 


S. PIE XI: 


.Ce serait une 


des erreurs croissantes et à la séduc- 
tion des vices. C’est pourquoi Nous 
vous félicitons grandement de la sa- 
gesse que vous avez manifestée en 
accourant de régions éloignées les 
unes des autres et en vous réunissant 
pour hâter, dans le plein accord des 
volontés, le triomphe complet de 
| l'Eglise militante. Qu'il brille done 
{le jour où, comme vous l'écrivez, la 
| vérité sera victorieuse de l'erreur, et 
| la charité, de l'esprit de discorde, et 
|qu'enfin, chez des peuples depuis si 
| longtemps Cans la souffrance, soit 
| restaurée la paix que Notre-Seigneur 
| Jésus-Christ a apportée du Ciel sur 
la terre. C'est pourquoi, bien volon- 
-iers, et comme vous le désiriez, Nous 


|demandons ardemment à Dieu de 


vous accorder l'assistance opportune 
pour que vous exécutiez, avec le con- 
cours de la docilité du clergé et des 
fidèles, les décisions que vous avez 
prises ensemble. C’est donc avec le. 
coeur d'un père et récog#ôrté par vos 
sentiments de piété” que, comme pré-' 
sage, des, £A.haut et en gage 
de Notre biénveillance, .Nous vous ac- 
cordo®s avec amour; à vous, chers 
fs et vénérables frères, ainsi qu'à} 
tout le troupeau confié à la sollicitude 
de chacun de vous, la bénédiction 
apostolique. 

Donné à Rome, près de Saint-Pierre, | 
le trentième jour de novembre de l'an-. 


pen de ,moins que lee qutres partis 
réunis. 


Les neuf sièges en suspens sont 


ceux des Universités et des îles Où 


, n'en connaîtra pas les rséultats avant 


s | quelques jours. 


*Le gouvernement Baldwin est dé- 


George, avec les libéraux, est le mat- 
tre de la situation; il n'a cepgndant 


gagné que onze sièges. 
Gain de 100 sièges 


Au ‘moment, de la dissolution, la 
porition des partis était comme suit: 


C'est donc un gain de plus de 

sièges pour les travaillistes 

perte de 140 pour les conservateurs. 
Les trois chefs réélus 

Les trois chefs ont été réélus: MM. 


100 


-M. Baldwin a obtenu une- majorité 
de 14,018 voix. 


L'hon, wWR Clubb, tre des 
travaux publics dans le gouverne- 
ment Bracken, a été élu par accla- 
mation jeudi, député de Morris. L'élec: 


tion avait été nécessitée par la nomi- 


nation de M. Clubb à son ancien pos- 
te, à la suite de sa démission d'il y 
a quelques mois. 
D — — 


Election complémentaire 
. dans Turtle Mountain 
le 22 juin 


Le gouvernement provincial a fixé 
la date de l'élection complémentaire 
de Turtle Mountain au 22 juin et la 
nominatiôn au 12. Cette élection est 
nécessitée par la mort de R.-G. Wil- 
lis, député conservateur du comté. 
Les progressistes et les conservateurs 
tiennent chacun une convention au- 
jourd'hui à Boissevain pour choisit 
leurs candidats. Les libéraux ne pren- 
dront pa part à la lutte. 

——— 229 2 ——— — 


Les conditions de la remise 
des ressources naturel- 
‘ les au Manitoba 


Ottawa — La çommission royale 
chargée de s'occuper des conditions 
financières de la remise des ressour- 
ces-naturelles au Manitoba a terminé 
son rapport et l'& présenté au gou- 
vernement fédéral. Ce rapport ne 
sera publié qu'avec le consentement 
du gouvernement du Manitoba 

On apprend que la commission re- 
commande, à l'unanimité, que la sub- 
vention actuelle de $562,000 par amnée 
soit non seulement maintenue, mais 
augmentée de temps à ‘autre, jusqu'à 


ce qu'elle ait atteint $1,200,000 par an- 


née. De plus, qu'une somme de $5,- 
000,000 sait donnée en sus de la sûb- 
vention annuelle, Comme compensa- 
tion’pout lés ressources naturelles dé 
la province aliénées depuis 1870: 

Les membres de cette commission 
étaient l'hon. juge Turgeon, de la 


1ée 1928, septième de Motre Poati- Saskatchewan, président; l'hon; T.-A. 


fcat. 
PIUS PP. XI. 
ER 
NEW-YORK — D'après la statis- 
tique publiée par pan | 
prohibitionniste, l'âpplication de la loi 
de-probibition À coûté, en 1928, 939 
millions de dollars aux contribuables | 


américains. :" } 


Crerar et M. C.-M. Bowman. 
0 — 


Etudiant canadien-français 
qui se distingue 


Montréal -— Les Canadiens fran- 
çats continuent à décrocher des hôün> 
neurs dans les institutions de langue 
gs Wétudiant en médecine - 


et une |}: 


Î | 
ta matt menage sémh 


tre battus, 


tre les mains du rob Celui-ci va con- 
fer à Ramsay MagDoÿäld la charge 
de former uñ nouveau gouvernement. 


Mélanson, fils de M. H.-H, Mélanson, 
gérant général du service des voya- 
geurs au Chemin de fer National du 
Canada. En-plus d'arriver premier 
sur le total des matières, M. Paul 
Mélanson a décroché le prix de P«- 
thologie offert par Marley Drake. M. 
Paul nson est un ancien élève de 
carnage Saint-Joseph, du Nou- 
eau-Brunswick. | 
——2 4 + — — 
Le ministre de France au 
Canada visitera l'Ouest 
‘à l'automne ’ 


Ottawa — L'hon. Jean Knight, mi- 
nistre de France au Canada, éntre- 
prendra us voyage prolongé À travers 
l'Ouest au commenftememt ‘de l'autom- 
ne prochain. Avant dé ‘venir dans! 
l'Ouest, le ministre de France visitera 
la province de Québec et les provin- 
ces maritimes. 

= —— 2205-20 — 


Le vicariat apostolique du 
Basutoland confié aux 
Oblats canadiens 


Québec — On annonce  officielle- 
ment de Rome que le Vicariat Aposto- 
lique du Basutoland, en Afrique Aus- 
trale, a été confiée à la Province Ca- 
nadienne des Missionnaires Oblats de 
Marie-Immaculée, dont la maison 
provinciale est à Montréal. 

C'est pour cette raison aussi que le 
T. R. P. G.-E. Villeneuve, O.M.I. pro- 
vincial, a été nommé visiteur canoni- 


que de ce Vicariat de Missions par 


Mgr A.-G. Dontenwill, O.MI. arche- 
vêque de Ptolemais et supérieur géné- 
ral. Le Rév. Père s’eisbarquera bien- 
tof pour l'Afrique du Sud pour ac- 
complir son mandat d'office. , 

Déjà huit missionnaires canadiens, 
six prêtres et deux religieuses de 
l'Espérance, travaillent dans ce vaste 
vicariat. 

t ———— 405 2 ——— 


La tempête a causé la mort 
d'un homme en Sas- 
katchewan 


. Régina, Sask. — Lui ée ons l 
de la Reine, il est passé sur les dis- 


tricts de Brouxla, de Ponteix, de. Ha- 
zenmon et de Lafièche une tempête et 
un cyclone qui ont eu pour résultat 
ta mort d'us citoyen et des domma- 
ges au montant de milliers de dollars. 

La victime est M. J.-C. Kinlock, de 


# 


e + | deux ans au collège d'Edmonton, deux 


ii AS | 
dt peine mp other ane. 


ans à et un 
an aux retraites fermées de l'Abord- 
à-Ploufte. . 

11 avait “fondé l'Association catho- 


“Coopérateur”, 
aviit propagé l'idée dela coopération 


{a-riéolé" Tl-avait fondé le “Comptoir 


Coopératif”', modelé sur les associa- 
tions de paysans belges, qui devait |- 
être:un jouŸ englobé dans la Coopé- 
rative fédérée ‘de Québec. _ : 


Riverhurst. 11 a <té tué sous une 


à l'érection de la nouvelle église ca- 
tholique de Ponteix ont vu la mort 
de bien près, fu le poueés da véR 
la structure s'est écroulée. 
Plus d'une centaine de milles de 
lignes téléphoniques ont été mis hors 
de tout service, ‘ 
DD — 


Violentes explosions à 


Ottawa — Une série d'explosions 
dans les égoûts s'est produite mer- 
credi à midi; des couvercles de bou- 
ches d'égoûts ont été lancés en l'air; 
des maisons et des rnagasins sont en- 
dommagés : Des jets de flamme se 
sont élevés à une hauteur de cin- 
quante pieds. Ces explosions ont été 
presque simultanées dans les diver- 
ses parties de la ville, Une femme a 
été gravement blessée. 

Le teniple Saint-Martin, de l'église 
épiscopalienne réformée, construit en 
1876, monument historique du district 
de Sandy Hill, a été mis en ruine tout 


comme si on l'avait détruit par l'ex- | 


plosion d'une forte charge de dyna- 
mite. 


‘ EPS 
Mort de M. l’abbé J.-A. 
D’Amours 


Montréal — Après une maladie de 
quelques mois, M. l'abbé J.-A. 
D'Amours, ancien directeur“de”"t“Ac 
tion Catholique”, est décédé à Mont- 
réal, à l'âge de 64 ans. ‘ 

Le défunt était né à Tois-Pistoles 
et avait faityées études au Séniinaire 
de Rimouski. Ordonné le 6 juin 1898, 
il fit quelques années de noviciat chez 
les, RR. PP. Jésuites, puis alla étu- 
dier à Rome. .I1 revint de la. Ville 
Eternelle avec ses diplômes de. Doc- 
teur en Philosophie, Docteur en Théo- 
logie- et Docteur en Droit Canon: 

A son retour au Canada, l'abbé 

D'Amours s'en alla au séminaire de 

Rimouski où, après ävoir fait de l'en- 

ps ment pendant plusieurs années, 
vint supérieur. ; 

S- l'“Agtion . Catholique" qu'il diri-, 


lune de miel à Paris. 


“Le 66”, É à shoes enAliol tous | 


que, ses fines réparties, sa musique 
enlevante et sa mise en scène at.| 
trayante. D'ailleurs Mlle Yvonne 
Thibault, Lucien Glénat et Jean De- 


aussi été très goûté dans “La Chèvre 
de M. Séguin”, le conte délicieux d’Al- | 
phonse Daudet. Mme G.-M. Lafièche 
a joué avec brio de jolis morceaux de 


piano, 


Les abonnés en 


de Miles aumquas al droit 


a nee 7. Le 


—A-la-fin de -la-séance, M, l'abbé 
Giroux à fait un bel éloge des artis- 
tes, dont la réputation bien établie 
leur était déjà connue, et a souligné 
nc gs pe gr 


A qi PR ga 2 


Tes 


a QUE 


agricoles et de tout ce qui intéresse 
les Canadiens français de l'Ouest. Le 
journal hebdomadaire, a-t-11 fait re- 
marquer, est souvent préférable au 
quotidien. Ii a le temps de revoir et 


Saint-J 


Nos artistes joueront samedi a à Le 
tellier et dimanche à Saint-Jenn-Bap 


Lors manon : 
Comédies, . PE ap es OMC Bonsiteé etc. 
Voici l'itinéraire de la tournés “Liberté” à travers 


L A l'antome, nos arfistes soucront nmgal à & 
ridge, Kenora, Rainy River et quelques autres 
Sièges réservés, 15 sous. Fatrée générale, 00 sous. Enfants, 


—#Saint-Léon ont 


‘Soyez dés aujoufd'hul un abonné en règle. La représentation est 
£ pour nos abonnés, les autres M 
Tout abonné dont l'abonnement est er mt PAG rl 
sièges réservés seulement Sont en ceux 
f «sf pagé C'ovance à ln dns de lo nm 
PU sut pt à juré Miivte Gerrens on fetes 
la demande aux bureaux de lu “Liberté”. 


Tournée artistique de la ‘Liberté’ 
Veuillez trouver ci-Hicluse la somme dé | eu Paiement 
jusqu'en l'année-192.. et me faire j 


autres passeront en second lieu. 


7 PNR en en PE 


Me. : 


- faines de Canadjenn 


4 
du 2 
PARU Ne PEN PET 

shemeege ve 


ne 4 


dite, a, en moins de dix ans, accédé à 


- l'épiscopat. Bu grande sainteté, sa 


‘Hanteïcuiture, ses qualités rares d'ad- 
ministrateur, son éloquence magnif- 
que et ses dons incontestables de fines- 

se et de tact le désignaient aaturelle- 


: Drfliäut avocat avant la guérre, se- 
crétaire de la conférence, président de 


: la jeunesse catholique en 1914, il par- 
:-#ft pour lé front où 1} eut une conduite 


pleine de courage, puis 1! fut fait pri- 

Après ln guëèrre, en 1921, il entra 
dans les ordres et fut nommé sous- 
directeur dés oeuvres diocésaines. Il 


: était chanoine défpuis deux "ans. 
: 7 Le nouvel évêque de Tarbes et Lour- 


Er PRE 


SE 


pou 
= 


peur ét-1La-regu/1n- Croix de guerre. 
Le chanoine Gerlier, qui n'a que 
me Épcaramdes  irh cRneg 


- Paris — Pour fêter le 65ème anni- 
versaire de vie militaire du général 
dé Castélnau, les anciens collabora- 
teurs dé ce dernier dans les états- 
majors où !l passa successivement 
pendant la guerre ont organisé une 
émoüvhnte manifestation au cours de 
laquelle fls ont offert au général une 
épée d'honneur, oeuvre du mritre 
Falize. 

Etaient présents à cette cérémonie, 
aux côtés du généräl de Castélnau, 
les généraux Belin, major général au 
début de la guerre; Anthoine, ancien 
chef d'état-major à la 2ème’ armée; 


_Héring, Helot, Egot” et Dénvigues. 


Un déjeuner à l'Elysée en 
l'honneur du Cardi-, 


nal:Légat 


Paris — Le président de a Répu- 
blique a offert un déjeuner en l'ho@- 


tifiçcal, venu en France pour repré- 
séritér 16 Pape Pie XI au 5ème cente- 
naire de Jeanne d'Arc. , 
Assistaient à ce déjeuner; outre le 
cardinal légat et les membres de sa 
suite, Mgr Maglione, non  apostoli- 
que; sir William Tyrrell,  ambassa- 
deur de Grande-Bretagne; Je? cardi- 
na} Dubois, archevêque de Paris; Mer 
Levamé, auditeur À la nonciature; 
Mgr Chaptal, évêque auxiliaire de 
Paris. 

MM. Poincaré, président du con- 


‘|seil; Barthou, ministre de la justice; 


Briand, ministre des affaires étrangè- 


tres; Marraud;, ministre de l'instruc- 


Mon traitement simple à domicile 
pour les différents malaises dont 
souffrent tant de. femmes a procuré 


des bienfaits sans nom à 
es. 


des cen- 


nervosité, 
de p'eurer, des palpitations, de l'apathie, de- 
ma a des-maoi 


we en mon. traitement d'es 
sai goatuit de jours, pour votre cas 


rticulier. 1 gpeies vous 'H ne vous en 
biere soie" res plus long- 
"à Berivés aujourd'hui 


POITE 50 


} En vante ches tas meilleure pharmaciens 


k 

L 

LR 
. ra 


‘Ann travail dur que je 
faisais depuis plusieurs an-: 
nées, je-m'étais épuisé. J'é- 
prouvais de fortes douleurs 
fux reins et dans le dos. . Je 
n'avais plus d'appétit, je 
mangeuis par nécessité, aussi 
‘mes forces diminuaient, la 
tête me faisait souffrir fré- 
quemment et mes douleurs de 
reins et de dos augmentaient 
de jour en jour.. Le travail 
m'était devenu pénible, bien 
souvent le matin lorsqne je 
me rendais à l'ouvrage: je me 
#’demandais si je pourrais -ter- 
miuer ma journée, J'ai souf- 
fert ainsi pendant deux aus. 


paraissaient. 


Ce sont les Pilules Moro que j'ai vsis-à pes: 
dant environ quatre mois qui m'ont complète- re 
ment rétabli. Dès les premières boîtes j jeme sentis 
plus fort et je m'aperçus que mes douleurs dis- 
J'ai continué de mé traiter, 
Peer et les forèes me sogt complètement 


Pilulét MORO partout où par La-porte 50e la boîte, où 3 pour 51,25 
Frotéges-vous en exigeant les Pilules MORO 


tion publique et “es beaux-arts; le 
maréchal Pétain. ' 
MM... Hanotaux, Bédier, Goyau et 
Lecomte, de l'Académie française; 
Merlin, Gravier et Widor, membres 
de l'Institut; le général Gouraud. 


[Les catholiques aux élections 


d’ Angleterre 


Londres —— Les catholiques de la 
Grande-Bretagne ont fait leur possi-: 
ble pour garder l'éducation -en- dehors 
des partis politiques, a dit le cardi- 
nal Bourne, dans une allocution pro- 
noncée à Albert Hall, mais je crois 
avoir droit de dire quelles impres- 
sions me restent de l'enquête que j'ai 
menée sur l'attitude des trois chefs à 
l'égard des principes que nous devons 
maintenir. ‘ 

L'un, des partis, dit-il, a adopté 
franchement les principes catholiques 


{et semble disposé à les faire vivre. 


Sans donner le nom de ce parti, le 
cardinal a ajouté que les deux autres 


Ds LA 


CIE MEDICALE MORO: 1979 -nve ST-DENIS. MONTREAL 


neur du cardinal Lépicier, légat pon--1…… 


os Lil) 


Donneliy est une des 
rtil 
district de la Rivière-lé-Paix, Le dé- 


| veloppement de cette paroisse. a été. 


rapide, grâce à.la richesse du s01.et 
surtout au courzge et à l'esprit d'ini- 
tiative des bonnes fatnilles canadien- 
nues qui sont venues s'y établir. 

En 1922, le R. P. A. Josse, O MI, 
ÿ arrivait comme premier prêtre rési- 
dant. Durant les cinq années qu'il y 
passa, les difficultés inhérentes. à la 
fondatjon de toute nouvelle paroisse 
ne manquèrent pas, mais l'oeuvre se 
développa sensiblement sous l'habile 
direction de son premier pasteur. Le 
R. P. C. Déman, O.M.I, succéda au 
R. P. A. Josse, O.M.L, mhis une santé 
trop délicate’ l'obligea- à un repos 
forcé au ‘bout de deux ans; 40n re) 
plaçant, arrivé l'année dernière, vient 
de faire bâtir un beau couvent en bri-. 


s.de_100x45. pieds,..où. les-enfants | fut. 


de re paroisse sont désormais assurés 
d'une bonne instruction chrétienne, 
grâce au dévouement et auk talents 
pédagogiques bien connus des bonnes 
Religieuses ce Sainte-Croix, dont la 
maison-mère est à Saint-Laurent, près 
de Montréal. 


Malgré sqnu grand Âge, S. G. Mgr 
Grouard, O:MI., vient de nous faire 
une visite, et le 26 mai, fête de la 
Très Sainte Trinité, restera une «late 
mémorable dans les annales de la pa- 
roisse du Sacré-Coeur de Donnellyi 

Une température plus ciémente et 
ensoleillée eut sans doute rehrussé 
l'éclat de la’ solennité et permis aux 
paroissiens de recevoir avec plus de 
pompe le vénérable prélat de 90 ans, 
venu ce jour administrer le sacrement 
des forts à 46 jeunes enfants. Mais, 
ainsi que l'Esprit @e Dieu souffle où 
il veut et réchauffe les coeurs sans le 
concdurs de l'astre brillant qui éclaire 
le monde, de même le vénéré Mgr 
Grouard sut comprendre le désir de 
ses ouailles et apprécier leur bonne 
volonté... = 


Dimanche donc, à la première mes- 
se, eut lieu la communion solennelle 
de 36 enfants. A cette occasion, l’au- 
tel avait revêtu sa plus belle parure 
et Je choeur des petits écoliers, si bien 
exercé par nos bonnes religieuses, fit 
entendre ses plus beaux cantiques, 

En dépit des chemins mis en si 
mauvais état par la pluie et rendus 
impraticables, une délégation de trois 
paroissiers réussit à se rendre en au- 
tomobile à Falher, où se trouvait S. 
G. Mgr Grouard et à ameñer le véné- 
‘rable évêque à Donnelly à temps pour 
la messe paroissiale. 

Les braves paroissiens s'étaient pra- 
posé de faire une réception triom- 
phale à Sa Grandeur et tout avait été 
prévu et organisé pour. le circonstan- | 
ce, mais au grand regret de tous la 
pluie empêcha toute démonstration à 
l'extérieur, Pour une cérémonie lo- 


cale la pluie dérangeait beaucoup, 


Les hommes qui travaillent fort devraient prendre 
de temps à autres quelques boîtes de 


PILULES MORO 


4 


# 


revenus et je jouis maintenant 
e la meilleure- santé. Les 
Pilules Moro sont un remède 
que tous les hommes qui tra- 
vaillent fort devraient prendre , 
de temps à autre.'’,;, M. W. 
Dion, 4685, sue Restber, 
Montréal. 


F2 


! CONSULTATIONS MEDICALES données tous les 
jours au bareau de notre Médecin où par correspondance, ” 


| ia 


qi nd th A a td mt db none» 


: Laréernière. “meice aémléet don UT Ne ef 
après-midi 26 mal, à 2 h. | Elisa, de Lorette, qui devait être opé- 
» fut présidée par M. R. Denis, rét le lendemain. IL est revenu le 15, 
M président général de l'ACFC. Le rapportant de bonnes nouvelles. Mnies 
conférencie r fut M l'abbé Z. Garand,: J.-B, Proteat et Emile Vetto y sont 
qui péria de l'apostolat par l'éduca- | allées elles aussi. :. 

AL le curé de Pontéix le xe- 
pour Ja future | mercia. 

L uy eut aussi concours de déciaé 
mations entre des élèves du couvent, | 
des écoles Royer, Notre-Dame-Est, 
Poirier, Gouverneur, McPhail,. Com 
tort et Notikeu, La distribution des 
prix aux  Vainqueirs suivit te 
cours. 

A Th. du soir,.un grand banquet. 
fut servi, sous la présidence dé M. 
OK. Laflamme. Le soir, un concert 
fut donné par les élèves du couvent 
et de l'étole Poirier. 11 y eut aussi 
le R. P. Falher dont la parole facile | erercices de gymnastique par les élè- 
et persuasive captive tout le monde; L ] anis Dr ñ 
la grand'messe fut chantée par le R. 

P. Péran, O.ML., curé dé la parôisse, | 

et le choeur de chant, dont l'excellente CA N ps ER 
organisation et le savoir-faire: sont 

connus dans toute la région ,a exé- Fauteds ans coutatn, ni don: 
cuté une messe aussi solennelle qué | leur. garan 

dans bien des cathédrales. + be NeILLJAMS Sa 

A 3h. de l'après-midi le. peuple se | NATORI ire, va 
réunit de nouveau à l'église pour as- M Fer 
sister, cette fois, à l'administration du 
sacrement de confirmation, laquelle 
ut-pré de quelque : paroles bien 
expressives adressées pur le vénéra- 
ble Pontife lui-même aux enfants qu’il 
devait, dans un. instant, marquer de 
l'onction sainte qui fait le parfait 
chrétien et le vrai soldat de Jésus- |‘ 
Christ. Combien féconde de souvenirs 
et d'émotions pour le coeur, fidèle aux | 
grâces reçues daps la jeunesse, est | 
cette cérémonie toujours si solennelle 
dans sa simplicité. / 

La bénédiction du T. 8. Sacrement 
vint mettre le comble aux: faveurs ré- 
pandues, en ce jour, sur la paroisse 
entière. - 

Mais pour la ‘bartle choisie de-son 
troupeau, Monseigneur réservait en- 
core une agréable nurprise. Au sor- 
tir du Saint Lieu, il annonce qu'il se 
rendait au couvent pour voir les en- 
fants. La nouvèlle fut vite compriso 
et à son entrée au couvent Sa Gran- 
deur fut acclamée par un joli chant 
de “Bienvenue”, suivi d'un gentil com- 
pliment admirablement approprié et 
donné avec un naturel dont nos bor- 
nes religieuses peuvent être fières. Âu 
contact de ce jeune entourage, tout 
joyeux de saluer-leur premier Pas- | 
teur, on eût cru le vénérable prélat | 4 
rajeuni, si bien que se rappelant le 
souvenir du plaisir qu'il éprouvait 
dans un lointain passé à se distraire 
un peu de l'étude, il accorda aux en- 
fants uh congé accepté avec enthou- 
siasme et applaudi bruyamment par 
les petits intéressés. 

Monseigneur en se retirant marque 
délicatement dans ur dernier souhait 
l'importance de la presse catholique: 
“J'espère, mes chers enfants, dit-il, 
que nos bons journaux français de 
l'Ouest diront un mot de notre pete 
fête de née < 


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même breuvage est encore là après 38 ans — fineilleur 
que jamais. 


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pour l'Europe à bord des fameux pa- 
quebots “A” avec la certitude d'avoir 
toutes les facilités voulues pour s'ac- 
quitter de leurs devoirs religieux" du- 


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Congrès du RE enseignant 

Le congrès régional du personnel 
enseignant de langue françaïse du 
sud de la Saskatchewan a été tenu à 
Ponteïx les 24, 25 et 26 mai. Les offi- 


ciers du cercle local de l'association | 


qui se sont occupés activement de 
l'organisation de ce congrès sont MM. 
O.K. amme, Adrien Liboiron, 
Henri Stringer, J.-Emilé Lacourcière, 
Atphonse Doucet, Pierre Mercier, 
Azarie Liboiron, Israël Bonneville et 
et Edgar Bédard. 

La séance d'ouvertures, le 24 mai, 
a été présidée par M. le curé N. Pot- 
rier, de Ponteix, qui a souhaité la bien- 
venue aux délégués. M. O-K. La- 
flamme, président du cercle local de 
i'A.C.F.C., présenta le conférencier, le 
B. P, Bourque, 8.J., visiteur des éco- 
les du Manitoba et directeur de Ia 
Ligue des Institutrices Catholiques de 
l'Ouesi, qui parla des devoirs du per- 
sonnel enseignant Le professeur A. 
Doucet remercia le conférencier I! 
x eut aussi chant parles élèves de 

l'école Poirier. 
Séance du 25 mai : 

La séance du 25 mai fut présidée 
par le KR, P. J. Guy, OMI, recteur 
du Collège Mathieu et ler vice-pré- 
sident général de l'ACIFC. Un dra- 


me en cinq actes fut-interpréié par: 


les élèves du £ouvent qui firént aussi 
du €hant. Les conférérciets furent 
M. A. Doucet, qui parla de la forma- 
tion française à l'école, et le K. P: 


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Mate Gmnd 1 vid ed mb à no | 
on for = As Lnts Fe 


/ 
% À Cat troisième cheval qui « oi té blues = sans toute}... pour 
. fois décrocher le Grand Prix! , Ramsay MacDonald et lés tra-| petits | 
_ vaillistes ont élu 287 de leurs candidats, alors que M. Baldwin | comptent. ‘Sentiment très 
‘ et les conservateurs n'en ont élu que 254; quant à Lloyd Geérge re ras r ee ‘a : parie 
*  ; et dé parti libéral, fs n'auront qué 57 députés dans’le nouvébu Liberté nes cé #4 félicita.. ru Sie à fier 
, parlement. e Hong et lui souhaîter one lon- Si encoré les vaches qui ont svortg } 
D mn =" Gn-n-cru-d'abord-que--le-gouvernement_eénsérvate QE ne op pe Lorsqu'il agi de Aignaler les € june première fois retenalent veau B ag Je_Rey à rpe sa 
RE ...présenterait devant les Chambres afin de laisser au parti Hiéeai ur juger de ur QU us Fa dre 4 ‘te n'exagère pas en di. ombre el_ qu 4 
Â la respohsabilité d'introduire, come en'1924, le parti {ubor au josranbie ; 10 te. à ge pr ES ere qu'il y Her ch Lot ppp ÈS jociété Roya à A: 
pouvoir; ce soir, éependant, lé télégraphe nous apprend que sie Ô Oh! je ne prétends 10% :<s Mike Séraphine . La sue | one tériles dans AD Le". 4 
M. Stanley Baldwin, jügeant toët son devoir accompli, deman-| pas que la mart de là Liberté | Coeur de Jésus se trouve si 


ment mêlé à tousiles 


dera à Sa Majesté d'inviter immédiatement le très “honorable | constituerait une de ces cala- aux plus ne on per np ue 


M. Ratsay MacDonald à former un pouyeau cabinet. Le chef |s/rophes qui font époque dans EUX £ Re in Ce UE ed au 
vraient sujet. urs étant 
travailliste prendra donc la direction des: affaires. ‘Mais ‘une l'hisiaire un Retenons pan 6 parole dé S,| pas de ee us Ré c 
nouvelle élection générale paraît prochaine: pour employer Îe ne serait pas ce qu gr] est au: |° Mer  Landriot, alors évêque ge | En pds, quatre du, did autres las: 

jourd'hni sans l'heureuse in-\"eims: “Le, fondation canadienne | ses ont.ge huit À dix garçons en trop) 


- langage de Lloÿd George, tant que l'un des trois partis politiques srnpes : À : | 5 ee 
, EP A | nt Sot rANcÈis re faite par in Mère Séraphfne. | ce qui formerait une autre nouÿe 
n'aura pas une mäjorité absolue, le. cabinet intérimaire devra roi dae t de ral franca Si la Mère Séraphine ne peut ;g'eii | classe et 1 est entendu que célle du 


se limiter strictement à faire fonctionner K gouvernement dut oharger. , 
: personne ne la remplagera, soubassement doit fivnrafre et p'est 
” Roi. En saine doctrine consfitutionnelle, il n ‘y a que la possés: Fos ul Tnt de à da =] z t le Carmel de Reims ne la fera p@s. | tolérée que pour le moment.  ”- 


sion définitive du pouvoir qui puisse autoriser un premier minis- ampleur, j'ai vu à l'oeuvre nos {5 juin 1874) Xl est bon’ de se rappeler que le, re- | 
tre à faire acte d'initiative personnelle. Pour le moment ce sera journalistes de l'Ouest; je con-| Pevent nous borner ici à. des notes eensement de l'an dernier établit qu'il 


de 
ux maisons £rancq-auisnes de spé- La diversité des Î 5 ; 
Cialités vétérinaires qui m'autorisent ersi 17 
tures dans l'unité nationnle et au Vs : 
à vendre leurs produits, je suis à mé-, de sotte wntté “ee 
me de faite parvenir aux éleveurs re th devrait | 


les remèdes nécessaires pour guérir le devise due ve Canadiens. | 
la vaginite, pour faciliter da féconda- te ait, enr unité 1 
tion, pour combattre l'enflure ou gon-" - qua cet que-les A 
flement de tous les bestiaux, etc. partiouiiens de chaque race soient. 3 
S'adresser à pectés, et que le principe consti i 
' s Alfred DIVORNE, nel de la dualité des races et t 
“Yacher à Otterburne, |£ues imprègne tous jes scies de, ia 


u : vie national ; 
Lloyd Gcorge, appuyé de ses 57 partisans, qui tiendra ri clé | nais assez de Les, die dre) rar Sn alrentet L = KA ren de . Er plusl Man. 0 ESS : M 
de la situation; ce n'est certes pas une garantie de paix profonde auxquelles ils ont à faire face cuenl y ÿ . Fe 
HE Lu : en'ce p ga ps ep P d Aussi, aprés avotr Lvé mon ærandeur d'Ame et les qualités #xcep- sieurs Ge 7 ans p'étaient un Mort de Mgr Ve Y. Thibau- Ce concours , 54 
RU! . VSSRNNNNNNI PUS OR UE mo..." {chapeau devant :ces rodestes “lonnelles d'esprit et de coëur de 14 | enregistrés et on saît que la popula: dier, PD. Le Devoir (Omer Héroux): 

. 287 députés travaillisteg,à Westminster! Cela fera rêver ouvriers ee Ne À Lo ee “ pre a ns sa Rae: 0€ re LR rte me: -de-la.ville s'est. accrue RAIN Dre Frfs AU ii -Aous ne vpndrions pas ones 

mélancoliquement les vieilles gens dont les prédilections vont | f'aimerais bien faire office d'a- =! j re d'événement sadanal eu U 

Sr eus eut : gen a PRO | gent de liaison entre eux el le| Le 16 avril 1875, les Relglouses| L'agrandisement de l'Institut Col À ds Guile à w. d'élocution qui vient de se tenir Fr . 

à l'ère victorienne,,; Nous sommes loin du témps où, dans ces public. Carmélites, au nombre de cinq, et une | légial Provencher est nécessaire aussi , y 4 


, n Mais résultats 
corriders et ces salles gothiques, passaient sir Robert Peel, lord caire-général du diocèse de Nicolet, |?” \4 pt se 


ne x : . p L'une des erreurs les plus ré- [PS tourière, quittaiént le Carmel | pour abriter plusieurs classes de l'Ins- e k quent pas d'intérêt. Ils peuvent avoir 
: John Russell, Benjamin Disraeli en habit vert bouteille et en pandues est de ré qu'un |de Reims pour se-diriger vers Je Ca | titut Gpllégial et Académie Saint-J0: Naval été se pres ben un utile retentissement. É 
gilet blane couvert de chaînes d'or. Nous sommes niême lrès | journal, ca se fait tout seul, ou nada. Iles F vèrent $ Quitec es soph. -LA aussi les cadres sont rein | 11 aiatt Agé de 73 ans. C'est un élève de Joliette, M. Roch 
Ÿ, "Join du tenips-où le premier député ouvrier, Keir Hardie, refu- pa, et le Jendemain, soir, Opecénaent Lhlis et 1 y a nétéétiement dites d'en 


à peu près. Le lecteur moyen, 
qui se contente d'ouvrir son 
journal et de le parcourir à la 
hâte, ignore à peu près lout du 
travail qu'ont exigé ces feuilles 
imprimées _à son intention. 
Sans songer à mal, il refuse de 
voir des qualités et. des mérilss 


Pi rrivé 
Mgr Thibeudier était quré de Gen- on gt tite, 


un jéune Russe paralt PA 
tilly depuis vingt-quatre ans. Avant | ,ojci six ans, ne pari ot “og d 
d'arriver dans cette paroigge, il avait d'anglais, tandis que le ‘ 
Ne us années à l'évêché de 


étai 
ou, gere à depuis pe francaisé 

cinq ans, Î mvait H y a |jeine Brant (re 
environ Me: ans aussi, vicaire-géné- | rigme cat 

ral du diocèse de Nicolet. Né à Saint- dry, l'une \ 
Mathias de Rouville le 25 juin 1855, récents 
il avait fait ses études au séminaire résultat * dt 0! fe 
de Montréal et avait été ordonné prê- = rat a came | 


à Montréal. Elles y reçoivent la plus 
cordiäle hospitalité chez les religieu- 
ses de l'Hôtel-Dieu, et ce sera encore 
un sacrifice que la séparation du 6 
juin, quand les Carmélites quitteront 
l'Hôtel-Dieu pour le modeste “proyi- 
soire” qui doit des ; abriter pendant les 
quatre années qui vont suivre, 1} 
faudra du temps et.des délibérations 
nombreuses. avant d'être fixé sur le 
site à choisir pour un Carmel régu+ 
lier. C'est donc dans ce ‘pauvre 
Bethléem” que les deux premières no- 


ves pour organiser deux nouvelles 
classes. A cette institution on ensei- 
gne déjà à au moins cent enfants de 
plus que le bail n'autorise; il n'y 4 
plus de local disponible et il est hors 
de question pour les propriétaires 
d'agrandir Avant un kon norabre d'an- 
nées. 

Reste la question de centralisation 
d'écoles qui à été un peu combattue, 
Ceci a été discuté en plusieurs oçça- 
sions avec les autorités et les gens 
compétents s'accordent tous à dire 
que c'est plus profitable pour les en-+ 
fants, plus économique pour les £<on- 
tribuables et plus 4vantageux pour la 
communauté en général. On a déjà, 
par nécessité, fait l'expérience de 
classes temporaires et le résultat. a 
été désastreux, tant au point de vue 
de la dépense qu'à celui de l'avance- 
ment des enfants. La question de 
nouvelles éeoles devra nécessairement 
être soulevée plus tard, mais je crois 
que cette dépense pourra encore être” 
retardée pour plusieurs années. Quand 
ce moment viendra, il est très proba: 
ble que l'état des choses sera plus ré- 
glé, la dette scolaire considérable- 
ment diminuée èt le problème se ré- 

soudyra facilement. 

Le taux actuel de taxes pour fins 
scolaires est d'environ 18.48 et après 
ace on de ce règlement il sera | 
augmen d'environ 1.87 l'an prochain. 
Ceeai veut ‘dire qu'un contribuable qui 
paie à ce moment $18.43 pour une 
propriété évaluée à $1,000 sera appelé 
à payer environ $20,80 — ce qui n'est 


sait d'assister à un garden party royal, “because he could not 
reciproddle, and invite the King to his back-yard”. L'hirsute 
et solide Keir Hardie serait surpris de voir, à vingt-cinq ou 
‘trente’ années ‘d'intervalle. tant de successeurs qui ont lâché la 
blouse pour Ja redingoté! et qui non seulement se promène nt cp 
invités dans lës jardins du Roi, mais ponétrent dans son palais réels pour s'arrdiér à des [ai- 


en aviseurs officielé*’" …. .lblesses où des imperfections 

A quoi attribuer cet éëlatant succès du parti travailliste? | inévitables. S'il réfléchissait un 
Le chômage persistant de plusieurs industries anglaises, la gêne | peu, il Derrait que son journal 
générale qui a suivi la guerre, un Capital souvent trop parci- | lui donne bien au-delà de ce 


: monieux vis-à-vis la main-d'oeuvre, un philosophisme déma- que ee, ue clunf docs ET vices canadiennes feront léur profes- 
Zôgique mené avec un entrain endiablé, voilà incontestablement peu qu'il lui coûte : mais ce sont sion religieuse, le 16 juillet 1878, et la 


dés causes qui ont proudit cette ruée dès masses populaires sur |/à des choses auxquelles on ne Prieure leur ne Me son exharta- 
la Chambre des Communes. pense pas... re NécHton ais en 

Est-ce à dire qe M. MucDonald.et ses députés vont faire|  Avouez que vous fermez vo- des Epouses Carmélites”. d 
mieux que leurs devanciers? En chose est fort douteuse: On pre s sieges de AE er hate cetie méms-antée 1878 le. 
ne gouverne pas avec des utopies, si chatoyantes soient-el}es. |, Jfantes des quotidiens an-|dame Paul Lussier devient bienfaitri- 
Le socialisme est une doctrine dent le prèche est facile sur des ylais. 1l ne vous vient pas mé-|°e insigne de la communauté, par la 
tréteaux électoraux; mais le jour où M. Ramsay MacDonald, 


me à l'idée de renvoyer le jour- qe du Lg où ve oh éd 
- | bientôt: le r Carme , 
sortant de ses nuageuses rhétoriques, soumettra au Parlement | rc! qui blesse parfois Los sen RE ul rw A ss {able 
wine législation destinée à éransfermaer da société par l'incorpo-|timents les plus chers. Mais CR 
1. ; $ Al à l'organe de vôtre foi et de votre |rent"possession de leur monastère, le. 
ralion 4 la communauté des moyens de production, il y aura danque, lui, n'a qu'à bien se 2 mai 1879, et Mgr Taché, archevé- 
: du bruit dans Landerneau et vous verrez unc jolie rétrogression | femir… Vous ne tolérez pas|que de Saint-Boniface, y préside les 
+ vers les vieux partis: ils sont rates méme les ouvriers qui con- | dans ep colonnes : plus 0 nn Eee 
sentiront à se déposséder de leur compte de hanque, de leur | Peccadille et vous: lui concédez ! ù 
i : | F Le | à peine le droit d'avoir, sur un|cédée en terre canadienne — août | 8° 
aulomobile, du titre de leur démeure, aux fins d'en constituer 
une masse commune pour le plus grand bien de la collectivité... 
Ces doctrines fausses n’ont jamais résisté à l'essai; toujours la 


point quelconque, une opinion | 1878. 

différente de la vôtre. Inscrivans  respectyeusement les 
réalité à démenti les prédictions des humanitaires. La Russie 
essaie de ce régime depuis ‘douze ans, et elle en agonise; on a 


A près tout, il ne faut pas trop | 19m de ces vaillantes Filles de Frap- 
se plaindre d'une lelle sévérité. |ce et de sainte Thérèse: 

beau remonter dans l'Histoire, of ne vait rien qui égale la 

catastrophe de ce grand peuple eonduit par des prophètes en 


f 


tre par Mgr More le 11 septembre. n'ont pas été aveuglés par les pes. 
1881. sions de race; il souligne aussi, ; 

——— "y — un terraïn modeste, le fait qu'il n'y 

: | A paint dans ce pays de race 

Le Problème de ls Natalité rieure. Le succès des deux l 
Canadiens français peut le 
Ce sont‘ des pages pleines, nettes, à nos amis de Sue put le 78 le 4 
vigoureuses — comme il sait en écri- | .3s du jeune immigrant rusèé le Fap- . 
re — que Mussolini a consacrées à ce |. 
roblème. La ville; pour lui, est la 
grande coupable. Et s'il essaie de de répéter nôtres 
remédier au mal par des mesures lé- “qe me à au nm (a 
gislatives, ian'hésite pas-à décjarer | pement de leurs { 
que “plus importantes et plus effica- |}, risquent d'étrà € plac demain 
ces que les lois formelles sont les |. je, is Ban pouf ni 
moeurs et surtout la conscience reli- du travail ni de l'eff 


gieuse de l'individu”. Ces paroles, le succès de à ÿ t de M. 
grand journal catholique italjen, 1“Os- pr est po js: pa “ 
scolaires catholiques, une 


tutions 
servatore ic: 8 lès reprend et les 
commente. 11 insiste surtout sur la atteindra des milieux per pr $ 
“astapretion de la famille, “seuls 94 | ciment touchés. Una Au -régpe 


pable d'opposer une digue infr gande. L 
sable ‘aux débordements' du mal”, et" ss : mue M 


| demande une législation sociale qui ks à 
s'inspire et découle de cette prémisse, L’ enfer dés enfants 
pure 


On voit l'intérêt de ces études 
L'‘"enfer des enfants, iv'est ain tr 
Kokovtsoff, 


a — 


2 
8 


FA 


em à 


C'est un hommage rendu à la] Mère Séraphine du Divin Coeur de 
presse franco- -catholique, que | Jésus, Prieure: 

l'on veut parfaite, irréprocha-| Mère Marié @ Saint-Jean-Baptiste, 
ble. Mais la forme en est un sous-prieure; 


l'Oeuvre des Tracts a réunies et vient 


; d'un problème qui se pose chez nous. dans la “Revue des Deux , 

s t. 

démence. PR peu revéche.…. Soeur Mae Angèle de l'Eucharis- ent 6 non-xésidants On le lira avec profit: En vente à | désigne la Russie des Soviets. 
» St De ne. 2 4 q44l Vous qui vous flattez d'être | te. dépositaire; : és # l'Action Paroissiale, 4260, rue de Bor- 1! y a, dans cet immense pays, plu- ! 
Pour faire échec et mat aw parti socialiste, car c'est le! hs attaché à votre journal, | Soeur Béatrice de l'Immaculée-Con- et quelques-uns sont sôus l'impression deaux, Montréal, au prix de 10 sous |sieurf\umillions d'enfants abandonné 

nom véritable du parti labor, — les éléments traditionalistes | qpez-vous songé que votre gèle | Ception? que les ‘commissaires en Rs: ! 


trop. 

Test bon de savoir que depuis, trois 
ans il a été retiré de cette source en- 
viron $6,000 par année et que nos 
taxes scolaires ant été diminuées d'au- 


l'exemplaire, #60 le cent, port en qui.errent en troupeaux InenAc 
plus. . travers les steppes russes, éh yolar 
RSR ee dE pillant, assassinant et coinmiel 


La population qu globe | eme etre 


Soeur Aimée du Saint-Sacrement; 
Soeur Espérance de Saint-Rémi, 
tourière. 


de l'Angleterre se fusionneront vraisemblablement; cètte fusion 
est commencée chez le peuple, on te voit bien à Peffritement 
du parti libéral. Le parti libéral anglais, en effet, ne parail 
survivre que grâce à la pérsonnalité de son chef, cé Lloyd 


na aller jusqu'à vous fai- 

l'ami, le ,conseiller, l'inspi- 
rite ur du journaliste? Vous 
possédez certains renseigne- 
ments d'un intérêt quelconque 


UN AMI DU CARMEL. 


sons. a L/Qtfice permanent de l'Institut {n- |'iois, l'été dans les campagnes F 
George extraordinaire qui a conduit si magnifiquement la | pour te public: pourquoi ne pàs LE se nu rh ar ternat{onal de statistique de‘La Haye | ver dans les villes, a ayant Xp } 
Grande-Bretagne pendant la guerre et qui conserve, à juste'| les communiquer ai rédacteur Ordination du R. P. P. Te lerts à oh de évalue la population totale de_la terre | pements, leurs chefs, leur argot En | 
titre, la reconhaissance de la nation. Que le futur parti de de voire journal? Vous venez Girard à environ 2 milliards d'habitants con- | 1924, ces jeunes apaches ont commis | 


ment, à plusieurs points de vüe, três 
avantageux. Le plus grand pombre 
de ceux-ri (garçons et ),sont dis- 
tribués parmi les grades supérieurs 
et les autres portage entre environ 
quarante classés. 1l n'y en a presque 
pas ‘dans les grades inférieurs. 
J'espère, M. le Directeur, que .£es 
renseignements vous paraîitront utiles 
et aideront.à-intéresser les contribua- |- 
bles, pour qu'ils viennent en grand 
nombre voter en faveur de ce règles |: - 
ment. d 
Yotre bien dévoué, 
J.-A. MARION, 
Président de la Commission Scolaire 
de Saininantface. 
mt 


En garde contre la vaginitel 


de lire un article qui vous a plu 
particulièrement: écrivez à 
l'auteur et dites-lui le ‘bien que 
vous pens(Q de son éerit. Son- 
gez qu'un homme qui sème des 
idées à tout vent a besoin de 
savoir de temps à autre que sa 
semence ne lombe pas. tou- 
jours parnuü les pierres et.les 
épines… 

Voici ün qutre article qui ne 
vous pluil pas oh! mais pas 
du tout: "écrivez encore et ex- 
posez simplement votre maniè- 
re de vair. Il y a des gens qui 
ne se trompent jamais; pe. 
rencontre parmi les lecteurs de 
journaux, mais non perrmmi les 
journalistes.) Ces derniers sont 
des gens faillibles, et ils le re- 
connaissent bien humblement. 
S'ils se trompent lus souvent 


coalition prenne le nom qu'il voudra, c’est lui qui luttera contre 
le socialisme et maintiendra le pays dans les voies de la pru- 
dence — ce qui ne saurait exclure le progrès sagement entendu. 
Non, il n’est pas exact de dîre que les anciens partis sont 
des retardataires qui se refusent à loute innovation. Grâée à 
\ Dieu, dans les pays de régime parlementaire, il y a longtemps 
qu'on a rejelé les théories fixes en matière politique. Nous 
causons d'Angleterre aujourd'hui; voyons: c'est Disraeli, un 
consérvateur, qui a présidé à Fextension du suffrage électoral; 
c'est Gladstone, un libéral, qui fit les lois agraires de 1870 et de 
1881; c'est Asquith, un autre libéral, qui réforma la Chambre 
des Lords; c'est Baldwin, un conservateur, qui donna le droit 
de vote aux femmes; ce sont les deux vieux partis de’ concert 
on peut le dire, “qui ént fait l'évolution impériale d’où est sortie 
l'indépendanee des Dominions; ce sont ces vieux partis qui ont 
mené la guerre, avec une maîtrise qui suggère toute autre chose 
que de la décrépitude ou de l’enlisement dans la routine. 
Une période de grande fermentation politique s'annonce 


tre 1,600 millions en 1910, soit un ac- | 29,527 crimes, dont 265 incendiesf118 : | 

croissement moyen de 24 pour 100. |assassinats, 324 mutilations, 234 at: ! 
La répartition de cette population |tentats aux moeurs, Parmi les, 118: 

totalé s'établit ainsi en chiffres aÿ- Te Dé DT 


Régina — Récemment en sa cha- 
pelle privée, à l'archevêché, Mgr l’Ar- 
chevêque conférait l'ordination sacer- 
dotale au R. P. P. Girard, O-MIL, de 
la préfecture apostolique æ Mgr Tur- 
quetil. 

Les RR. PP. Guy, Jubinville, Désau- 
tels et Moïñdore,' du Collège de Gra- 
velbourg, assistaient à la cérémonie, 
avec deux ou trois amis intimes, les 
docteurs Clermont et Muaney et M. 
.| Fred Olson. 

Dans l'après-midi, le P, Girard par- 
tait pour Gravelbourg, où il devait 
célébrer sa première messe. 

Of a pris le chemin de Québec pour | ., 
revoir les siens, puis il s'embarquera 
en juillet pour le Pôle Nord, avec Mer 
Turquetil : 

Le Père Girard -était déjà membre 


{ Voilà les fruits d'une doctrine qui 
| x proclame la nécessité ‘de “soustraire 
Un Beige, grand ami'de la France, l'enfant à l'influence pernicieuse de 
désireux de rendre un hommage su-|sa famille”, pour recruter les caûres ” 
prême au maréchal Foch, a offert au futurs de la société communiste! 
commandant de l'institutiou nationale MORE An D 02 APE Al 
des Invalides de faire construire, à PARIS — Le conseil des ministres, 
frais, le tomrbequ du généralissime | sous là présidéliñe de M. 
srwées lé on porpiyre de | dit que le Be de mate de 
Finlande, Ce märbre, très rare, pro- | France disparaitrait avéc ceux Lis: 


lui qui servit pour le tombeau de 
Napoléon. 


d'aut st ils la eyes ‘ MADRID — Benito Bea, un mr 
sur l'Angleterre; mais son esprit d'adaptation lui fera, comme |494€ res, ce n'est pas qu'ils |de la communatté des Oblats comme [__ Winnipeg Le général Mariaux, très touché, à |se disant âgé de 165 ans, est mort à ; 
‘ des de pus, trouver la clé rs bien … problèmes. aaien, cm général. plus. béles| ivre. depuis 33 ans, et iLen srait pes- | Monsieg,  : répondu qu'il transmettrait cette offre | Cantorena. 11 laisse trois fils, ques | 


que le commun des. mortels: 
mais, vbligés de se faire à la 


$é quatorze parmi les Indiens et les 


Auriez-vous Vobligeance de me pré- 
Esquimaux de l'Extrèrue-Nord, 


généreusg au gouvernement de la Ré- 
ter une colonne dans votre journal la 


Noël BERN ent publique. 


petits-enfants et 42 arrière-petitg-enr. 
enr ed. 


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| || tives pour établir ce nouveau récord. | Paris — C'est, paraît-il, chose faite. | PARIS — M. Antoine-Ernest Mo-|Par mp robline il devrait se phones 34 tabs 33 375 
4 PrA h one 2 TS Ve précédent record était de 139 kilo- | Les Galeries Lafayette, de Paris, vont | nis, ancien premier ministre de Fran- | trouver dans toutte ls ous ME UHR ut 1 
: 43 phone | mètres à l'heure pour une pareille dis- | installer un grand magasin au coin | ce, est décédé à Châteauguay, près de let être au nombre des remèdes 267, rue Maryland | : Winnipeg 
& ——1)} jrance et les aviateurs italiens Ferra- | des Tauentzien et Nurnberger Stras- | Bordeaux, à l'âge de 83 ans. qui nous suivent en voyage. s ; 
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mangerez tout à l'heure, sur les 
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Ybrioghes dorées, le bot de tait, 

Ce sont des semeuses de moft. 
» … faut les tuer, car elles tuent. 


a plusieurs de pur de 
rd, faut demarrder à papa 
dé couvrir le fumier dela fer- 
me et de mettre des mousti- 
quaires-aux fenêtres. 
- Malgré ces précautions, les 
vilaines bétes trouvent toujours 
moyen d'entrer.  Suspendez 
onc des papiers gobe-mouche 
. dans la maison; elles viendront 
' #y coller et mourront sur pla- 
| ce, Prenez aussi un journal et 
s tapez toutes les mouches que 
_ vous voyez. Ce choc est suffi- 
Fe sant pour les tuer. 
: Dans les maigons, les mou- 
, : ches entrent rapidement le soir 
lorsque le soleil commence à 
Lu . disparaître, elles sortent vo- 
+ “ontiers lorsé 
dehors. S'il y a beaucoup de 
mouches, onvrez bien larges fe- 
DL nêtres et portes le matin, les 
mouches fuiront vers la pleine 
, lumière et le soleil. 
Les moustiques sont tout au- 
: tant danyereux et leur piqûre 
est À ir grave.  Armés d'un 
dard très pénétrant qui perce 
la peau comme une aiguille, ils 
communiquent ainsi les micro- 
bes. Partout où vous voyez de 
l'eau stagnante, des mares, des 
_flaques, sur les éhémins, le long 
des ruisseaux, vous pouvez être 
sûrs que les moustiques y sont 
cn quantités innomrables. Pour 
détruire les moustiques, il faut 
' verser du pétrole sur les pièces 
d'eau. où sécher les mares, 
[1 supprimer les eaux stagnantes. 
Ce qui est encore plus pratique, 
|e c'est de se servir de ses doigts 
| pour _les exterminer.… N'est-ce 
F pas? ; 
Si tous mes petits-enfants s'y 
s mettaient, quelle hécatombe de 
mouches el de Moüstiqies’ Et 
combien de petites soeurs, com: 
bien de jeunes frères seraient 
préservés des maladies les plus 
dangereuses, des  contamina- 
lions les plus terribles! 

À l'oguvre! Guerre aux mou- 
ches el aux moustiques! Vive 
l'hygiène! 

, MERE-GRAND. 
TT De  — 


CONCOURS. 
DEVINETTE 


| Nombre de compositions re- 

çu: 414. Ont pris part au con- 

cours : 
St-Eustache : 

dry, 447. 

| Saint-François-Xavier: Laura 

| Todd, 419. - 

ae Sainte-Anne-des-Chénes 

géline Magnan, 1419. 

f, Lorette: Gérard Zastre, 155: 

Î- Denise Saltel, 139; Florence 

À Adolphe, 136; Albert Grégoire, 

| 426; Germaine Cournoyer, 129; 


Emelda 


: An- 


Ferdinand Grossman, 133; Ri- 
ta Cournoyer, 158; Laurence 
Cournoyer, 111; Alphonse Du- 
gas, 458; Thérèse Cournoyer, 
158; Léopoldine Grégoire, 400: 
Armand. Cournoyer, 318: Léo- 
na Poirier, 225; Léopold Gré- 
goire, 438, : 


SURDITE 


‘ Causée par le catarrhe de l'oreil- 
le interne : 


Quatre-vingt pour cent de toutes 
les purdités soni ca::56s par le catar- 
rhe de l'oreille interne, Chaque rhu- 


devraient tre Caturrhozone - 


il agit t Promptement dans tous 
les malai de lorsjlle. . L'audi 
s bruits r2/téte 
d'ure paraissent. Le catarrhe 


des oreilles et des narines sèche rapi- 
— dement, Toux-et L cessent 
aussi. Pour Lous ceux qui entendent 
dur, ont la m4 ad faible ou malade, 
éternuent et Crachent continuellement, 
Le: est un bienfait.' Traite- 
ment de deux mois, grosse bouteille, 


le -soleil-brille. 


a 


Beau- |” 


me jntensifie la surdité. Les sourds : 


+ 
ps 


M. et Jeanne Chavanné, Sain 


Anne Girard 185: Ab 


: , 485: Chaude dot ii, 
bertine McDougal!, 368; Alice | Blanche Marcoux, Lorette ____ 10 


Aùonymé; He de-Chénes_… _:__ .10 


2: 


L * ’ # F ® 


Couvent de: Lorette, à tous ceux qui 
m'ont écrit et sont mentionnés dans 


Les élèves du Couvent de Lorette 2.00 
Anonyme, Dunrea __… 


Marie B , 305; Malvina 
Gauthier, 470; Antoinette Lau- |- _ 
rin, 315; Annette. Lavack, 379; | Denise Vielfaure, La  Broquerie… 
Alicé Perrin, 485; Laura Per- | Louis Poirier, Lorette 

ron, 250; Irène La té, 461: | Les élèves suivants du Couvent 
Cécile Gauthier, ; Jeanne! de Sainte-Anne: | 


Perroi, 485; Wilfrid Perron, | Henriette Grouette __… k 5 
455; Marguerite Guay, 476. Rs =. pe 
a ds $ . er Demers ee 

A qu Adèle de Rocqui René Demers pes 
Y, , : Alice Mondor _._ -20 


St-Norbert: Angéline Beau- 
mont, 459; Augustine Beau- 
mont, 350; Lgurent Beaumont. 
300; Jules Beaumont, 190; Paul- 
Arthür Beaumont, 206. 
Saint-Malo: Annette Forest, 
173; Cécile Forest, 495. 
Saint-Pierre: Benjamin Ele- 


Georgine Beaudry . ‘. :__. 
Léopold Leurin — 


Angéline Magnan 
Elie-Anne Girard .… 
Lucien. Gauthier 
Esthel Gauthier 
Eveline Gauthier 
Corinne L'Heureux . 


mord, 100 RE Florènice Fontaine" 
‘Letellier: ‘Antoine Dande-| Wilfrid Perron 
neau, 477. _ Charles Bernier : : 15 


Edith Gatin, 146, Notre-Dame, 


La Broquerie: Adrienne Le- h 
Saint-Boniface 


gul, 479; Léonne Rougeau, 361; 
Doris Rougeau, 391; Rita Pay- 
ment, 479; Edmond Rocan, 
419; Agnès Boisjoli, 476; Thé- 
rèse Lafortune, 463; Ernest 
Boily, 460; Patrice McCarthy, 
400; Léonne Carrière, 495; Lu- 
cien Emond, 461; Germaine 
Emond, 410; Laurette Té- 
treault, 469; Marie Boisjoli, 
499; Henry McCarthy, 492; Ge- 
neviève Rogan, 482; Elisa Gos- 
selin, 499; Fugène Guénette, 
458; Cécile Lafortune, 490; Ali- 
ne Robert, 465; Aurore Bisson, 
475. 
Lorette : 
85. 

Saint-Eustache: Verna Pa- 
ton, 350; Maurice Girard, 500° 
Jeanne Girard, 425; Eunice Pa- 


Marie Granger. 24. MES PETITS ENFANTS 
Saint-François-Xavier: _ Lios! 3 FREMEI 
M'ÉCRIVENT... 


nel Daneault, 500; Ida Todd, 
320; Henry McCaughan, 311; 

La meilleure lettre du mois 
Bonne Mère-Grand, | 


François Todd, 460; Herméné- 

gilde Préfontaine, 316; Laurent 

Daigneault, 131; Bibiane Lamo.- 

the, 300; Maria Préfontaine, Quel beau prix vous m'avez envoyé! 

387; Léa McCaughan, 318; Ro- Que vous êtes bonne! Merci beaucoup, 

saria Lamothe, 406; Imelda. chère Mère-Grand. En le recevant, 

Perras, 415; Edmond McCau-! je séngeais que c'était bien le dernier 

ghan, 245; Irène Lamothe, 325: prix que je recevais pour une com- 
position. Oui, le dernier; c'est bien 
vrai. Bientôt, une vie nouvelle com- 

mencera pour moi. Tous ces beaux 


pt 0 


Tote] = , $31.80 

Chaque jour arrivent de nouvelles 
contributions pour aider à l'extension 
Au:-règne du Sacré-Coeur ans les 
missions d'Afrique. Comme :le dit 
gentiment une de mes petites-filles: 
“Il n'est jamais trop tard pour bien 
faire”. Mère-Grand voit s’allonger 
avec plaisir la liste des généreux do- 
nateurs et croit. répondre aux désirs 
de tous en publiant de nouvei cètte 
souscription. Encore merci au nom 
du Père Chevrier et de ses 10,000 pe- 
tits négrillons qui deviendront tdus, 
nous l'espérons, d'ardents apôtres du 
Sacré-Coeur. Que l'on veuille bien 
croire à ma profonde gratitude. 

MERE-GRAND. 


Blanche Marcoux, 


Charles Préfontaine, 315; René 
Breland, 375; Yyonne Sbuci, 
200; Léon Précourt, 180; Aimé 
Daigneault, 462; David Lamo- 
the, 482: Gcorges Lamothe, 495. 
La Salle: Thérèse Cormier, 
372, 
Haywood: Jeanne Dheilly, 
165. 
Pine Falls: 
ne, 490, 
+ Fort Garry: Bruno Cormier, 
127. 
a 
Souscription 
pour le R. P. Chevrier, O.M.I.,, mis- 
sionnaire au Basutoland, Afrique: 


jours ne reviendront plus. Je les re- 


Victoria Dumai- 


Le personne] de la Liberté 


$7.50 
Mme Vve Gaspoz, Notre-Dame- 
de-Lourdes . __. 1.00 
Anonyme, Winnipeg 1.00 
Un jeune homme de Saint-Boni- RUE © 
face, J. B. == 1.00 PE De 
, : » } à 
Un petit garçon de Fort Garry .10 F a! ble ÂF res 
Angèle Légaré, Dunrea 25 l'Opération 
S., La Broquerie .10 


Jean et Marcelle Bérubé, Saint- . “A la suite d’une onération, j'é- 
> 3 , 
50 


Boniface © tais très affectée, faible, nerveuse et 
Anonymes, St-Françcis-Xavier._ 2.75 presque incapable de travailler. 
Anonyme, Le Pas _- 1.00 Ayant vu les réclames du Composé 
Marie Frémont, L'Avenir, Qué .25 Végétal de Lydia E. Pinkham, je 
Laurent Daigneauilt, Saint-Fran- l'essayai et je crois qu'il m'a été d'un 

çots-Xavier . .10 efiet merveilleux. Plus de faïblesse, 


Herménégilde, Maria, Charles et 
Alice Préfontaine, Saint-Fran- * 


les douleurs ont cessé et-mes nerfs 
sont beaucoup mieux. Je, dis en 


cots-Xav.er 75 route sûreté que le remède de Lydia, 
Laurent Dafgneault, Saini-Fran- ‘ E. Pinkbam m'a été-d'un effet mor. 
is-Xavier | : 10! | velleux"—Mme Wm. H. Beck 
fetne Souc}, Suint-Frangéfff7 "| | telle, Cusier #43, Port Coibusue, 
“ 24 Ontertes. : 
Lee w| Les 
irène othe, Saint-François- : 
Xavier : — 05 
Henry, Léa et Edmond Mc-Cau- 
ghan, Saint-François-Xavier 35 


Bibiane et Rosaria Lamothe, St- 
François-Xavier 
François. 1Ca, Laura et Donald 


| , me petite dimension, 50 sous. En 
veuté dans Toule pharmacie, 5] 
+ ? ES - —— 
tn 
: ange ne à ue 
\ * rs Ÿ 


la- liste du ci : 
merci fervent. Je vous réunis tous, 
chers petits, dans une même tendres- 
se; n'oubliez pas que vous avez en 
mot votre meilleure amie ct faites- 
moi souvent la faveur de vos sourires 
et l'aumône de votre grâce. 
Mère-Grand attend avec une hâte 
fébrile les appels au téléphone et les 
visites promises. Ne craignez pas d'a- 


buscr; mes instants appartiennent 
tout d'abord à mes chéris. 
; M.-G. 
. + e— A 


Ile de Chênes, le 28 mai 1929. 
Chère Mère-Grand, 
Bonjour, : Mère-Grand! Vous ne 
vous attendiez pas à ma visite sitôt? 
Eh bien! je veux vous remercier pour 


te on-nvrerqué-Je-viens-de--recevotr- 


comme récompense pour ma dernière 
composition. Cela m'a fait une gran- 
de joie ainsi qu'à mes bons parents. 
Je vais multiplier mes efforts à l'ave- 


nir afin de gagner- encore des: prix. 


Comme cela je me-monterai une jolie 
bibliothèque. 

Etes-vous déjà ÿènué A l'Ile de Ché- 
nes? Si vous voyiez comme :'est beau 
et attirant, la Campagrie. Maman a 
fait un grand jardin et moi j'ai semé 
des fleurs. f 


itu, 


Encore une fois, merci, Mère- 
Votre petite-fill te, 


{ Armèle LACROIX. 
Grade IV : 
L1 . La 
Saïint-Frauçoir:-Xavier, 
le 15 mai 1929. 
Bien chère Mère-Grand, 


Vous devez:trouyer votre petite Léa 
bien paresseuse de ne pas vous avoir 
écrit depuis si longtemps, mais la ma- 
ladie en est la cause. 

Je suis allée à l'hôpital trois semai- 
nes, ayant eu les fièvres typhoïdes. 
Je me suis ennuyée de mes parents, 
de mes compagnes de. classe et sur- 
tout de Mère-Grand. Pendant ce 
temps, les élèves vous ont envoyé des 
compositions et des lettres ct moi, 
rien! 

Mes petites compagnes m'ont aussi 
écrit chacune une lettre, J'étais bien 
contente. i | 

Voici les examens français: je pen- 
se que mes notes vont être assez hau- 
tes pour rapporter un prix. Je l’es- 
père, quoique j'aie manqué beaucoup. 

Je vous embrasse bjen fort. 

Votre petite fille qui vous aime, 

Léa McCAUGHAN. 


Lorette, Man., le ler mai 1929. 
Chère Mère-Grand, 

Je vous remercie de tout mon coeur 
du beau livre que vous avez eu la gen- 
tillesse de m'envoyer, Vous sayez bi 
nous faire plaisir. Je ne me bte 
guère lque ma petite lettre aurait été 
favorisée d'un prix si précieux. 

J'en -8i,4n quelques pages; je le 
trouve tout à féit intétessant. L'his- 
tôire est remplie de beaux exemples 
que je m'efforcerai de suivre en es- 
sayant d'imiter cette boune Pierrette 
dans l'obéissance et la soumission. 

Je “ais maintenant vous donner le 
portrait de mon petit frère de seize 
mois. Il a ces ‘élts yeux bleus, les 
cheveux blonds et frisés, de belles 
Petites oreilles blanches et le teint 
clair. Il parle à peine, mais sait bien 
se faire comprendre qüand.il a besoin 
de quelque chose. à 

Je le trouve un peu capricieux. Aux 
repas, il préfère être sur les genoux 
de maman plutôt que de s'asseoir sur 
sa bélle pelite chaise. Quand nous 
disons le. Bénédicite, il se lève debout 
et essaie Ce faire le signé de la croix 
en agitant sa petite main d'un côté 
et ée l'autre et jase en essayant de 
nous imite A : rs 

Pour l'agnuser, je le conduis à l'éta- 
b'e pour lui montrer les poules ef, les 
petits veaux. It est tout à son goût 
quand-je hi donne un petit fouet et 
qu'il les fait courir. 

Votre petit-fils reconnaissant, 

E 25 » Alphonse DUGAS. 
Grade IL 


| ver dns tout foyer pour les gaz d'es- 


Famener voir les petits veaux". Mais 
Mon pétit frère me répondit: “Je ne 


bas des. “vieux” veaux.” 

T1 a cinq ans maintenant, mais pour 
moi c'est toujours. le bébé. 

t Armelle LACROIX. 

Ecole He dé Chênes (grade TV). 

& L LE | 
Ma sainte préférée 
Chère Mère-Grand, 

-N'est-il pas naturel d'aimer beau- 
coup une personne qui nous donne 
tout ce qu'on lui demande? C'est 
peut-être pourquoi je préfère sainte 
Thérèse de l'Enfant-Jésus À toutes lès 
r. saintes après la sainte Vierge. 

n'ai jamais demandé une grâce à 
la Petite Thérèse qu'elle ne me l'ait 
obtenue, et Mademoiselle a beaucoup 
de confiance en ma petite sainte aussi, 
car nous la prions tous les jours et 
nous lui falsons Souvent dés -neuvat- 
nes à l'école. 

Je sais aussi l’histoire d’une ma- 
man dont la petite fille était mou- 
rante d'un empoisonnement de sang 
et que sainte Thérèse a guérie ne 
culeusement, après que tous les - 
decins se fussent déclarés impuissants 
à la sauver. Ne 

J'aime encore sainte Thérèse à cau- 
se ce s? “Petite Voie”. Elle a voulu 
nous montrer combien il est facile de 
se sanctifier en faisant le mieux pos- 
sible chacune des petits actions qui 


remplissent notre vie. Sainte Thé-| 


rèse est vraiment la “Petit& Fieur‘ 
de Jésus qui embaume la terre du par- 
fum ce ses vertus, de son obéissance 
envers ses parents et ses maîtres, de 
sa confiance et de son amour pour le 
bon Dieu. Elle est pour nous un ex- 
cellent modèle; aussi je la prie tous 
les jours dé me rendre bonne et pieuse 
afin de devenir comme elle la petite 
amie de Jésus. 

Savez-vous, chère Mère-Grand, que 
notre maitresse nous fait dire trois 
invocations à sainte Thérèse pour vous 
tous les jours? 

Une petite fille qui ne vous oublie 
pas, 

Emelda BEAUDRY. 

Ecole Allarie Na 2, Saint-Eustache 
(grade VIII). 

0402 2— — 


Le 29 avril était pour les enfants 
de La Broquerie double fête, Nos 
maitresses avaient d'abord choisi ce 
jour pour fêter notre bon M. le curé 
quand, dans l'après-midi, nous arrive 
le R. P, Bourque. Nous lui avons 
répcudu de notre mieux et il nous, 
quitta après nous avoir fortement en- 
-couragés dans nos-études. _Ses visi- 
tes font toujours du bien et donnent 
un nouveau zèle à nos efforts. 

Le soir, nous nous réunissions à la 
salle paroissiale pour offrir à notre 
bon’ pasteur des présents et lui expri- 
mer toute-notre gratitudé} : 

L'assistance était nombreuse et 
semblait goûter le beau chant et-les 
belle scènes qui se fléroulaient sur le! 
théâtre. bass 

Il nous faisait plaisir d’apercevoir 
au premier rang de la foule notre 
chère Mère-Grand. Dans la matjnéé 
du lendemain, elle a bier voulu visiter 
les familles de notre village. Cela a 
_fait plaisir à maman ainsi qu'à nous 
tous Mon pétit frère’ YVes et ma 
petite soeur Louise étaient bien con- 
tents. de faire entendre leur petite 


Les douleurs d’éstomac, 
‘les cräm re r 
: ph + 


Quant, vérs le “milieu de la ‘nuit, 
vouè Süuffrez des © ; Vous ne 
vous séntez pas en air de faire des 
expériences; ce que vous désirez c'est 
quelque chose qui voussoutage:- Rien 
n'agit aussi efficacement que Nervi- 
line,- Prenez-en 20 gouttes dans un 
peu d'eau querée et en un clin, d'oeil 
la douleur dispsrait. Nerviline est 
cinq fois, plus forte que la piüpart des 
remèdes, et à cause de cela, une quan: 
tité minime suffit à produire un effet 
füstantane. Nerviline devrait sé trou- 


tomac, fermentation, crampes, aci- 
(té. Crosse bouteille de 35 sous, èn 
vente chèz Lous les marchands. 10 


D 3 


jet s’il en perd une, ne laisso pas les 


PLUS LE. 


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, Mardi 11 — 8. Barnabé. 
Mercredi 12 — S, Jean dé S. 
a ATEN Nc MEL + «ire 


= a 


(8. Luce, XV, -110) À 

En ce:temps-là, comme des. publi- 
cains et dés pécheurs s'approchaient 
de Jésus pour l'écouter, les:pharisiens 
et_les docteurs de la loi en murrmu- 
raient. Cet homme, disnient-il 
çoit les pécheurs èt mange avec eux. | 
Alors il leur proposa cette parabola: 
Qui d’entre vous, s'il a cent brebis 


1 


quatre-vingt-dix-neuf autres dans le 2 
désert, pour courir après celle qui 

est perdue, jusqu'à ce qu'il.la retrou- 
ve? Et lorsqu'il l'a retrouvée, il la 
met, plein de joie, sur ses épaules, et, 


us. N 14 
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Albhonse Savard et Alexandre Fabas. | roisse, Joseph Levasseur, autrefois de | ont donné une jolié. séance le diiman- 
is sont retournés lé même soir en- | La Salle, Man. ‘Ce brave chrétien | -he 26 mai. Il est regrettable que no- 
, M. Joseph Dufresne, pro- | avait ‘toujours accepté avec la plus | re salle ne soit pas-plus vaste pour | 


__1é# conduisait dans son auto ét M.|bon Dieu une longue épreuve, la pa- | à ces démonstrations. . = SS | 
ù Pierre au de l'A D | ralysie,-qui l'immobilisa pendant plus | 22000 — — ‘ FH : = Sd, à 
EN Pet grgee de vingt ans. Que les parents veuil- THI B AULTVILLE - M: CAT & e Er ? : RP SET URI Me 1 ux- bons {2 sacs de 49 livres …… …#4.05 
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LS : , léances- s Partie de cartes ; r Alimentatihon— 
4 BSAINTE-ANNE-DES- . Mariage Beaucoup de nos jeunés gens se de- pur - A he 1% # la pape Son. La tonne 
HA gere CHENES | Un mariage, enfin! C'est l'événe- | mandent quand enfin aura lieu une de È si qu Gru. La tonne … 


ment fédéral— 
Bacon de choix .…. 


ment le plus rare qui se produise à | ces agréables soirées qui sont une de 
4 Décès … : Lorette: et cé n'est pas à la louange | leurs distractions favorites. Qu'ils se 
‘Le 10 maf dernier s'endormait paisi- | de nos jeunes (laissons de côté les | rassurent! On ne les fera pas lan- 
blemient dans le Setgrieur Mme Joseph | plus vieux...) Le 29 mai, Michel Zar- | guir plus longtemps. Le dimanche 9 


Les récents événements dans les marchés mon- 
diaux du blé ont illustré la valeur des Coopératives 
de Blé canadiennes comme rien autre ne pourrait le 
faire. ° 


…#12.40 | Gruau— 
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Inférieurs. …..........S$8.00 |Mil, No 


en : | Le marché libre a été presque complètement 
» - — | démoralisé; tandis que les Coopératives, d’après les 


hu certe 


t. A 


EC termes u' gérant général de l'Agence Centrale d | red: 
CC 3 2 Vod re dont ‘4 affectées: _. tea ” Jours GR gra FOURS par 
PA na jam d La CIE PARENT, Limitée 


LS #, 2% . ri ‘ 
LC CL n'a jamais de Les Coopératives ont été un rempart de force 


pannes -de . G. = FR , pour le producteur dans une saison de marché très ” Prix déchargé à Fort William ou Port Arthur 
en traètetrs, lui! eau dommage. difficile. 1] va sans dire qu’elles auraient exercé une pour la semaine finissant le 3 juin 1 ‘ : 
z Il Fo influence encore plus forte si le poids du blé n’ap- : , Maine CE ruTS 
/ = : | 3 à Îs érative n'avait pas été jeté ii : li Vend. Sarecdi Lunci 
(1, EF ue partenant pas à la Coopérative n'avait pas été jeté Mardi. Merc: Jeudi , San inc 
7 Autolène! aÊètÉ £a GRAINS 28 mai 29 mai 39 mai 31 mai 1 juin 4 juin 
= Autolène du côté du spéculateur. FER tal  * & L. nil 
à Qu'allez-vous faire? Si vous faites du-blé dans AfIBlé No l Nord FA + HE = Le au re mes 
la Saskatchewan, vous avez une part de responsabi- pod 0; RÉ Loti 1 “ 
; a à , É À ? 3 Nord, 1.02% 1.038 .98È 1.01} 1.03 
} lités dans la pérturbation du marché de près de la eq \ 
moitié du surplus de blé du Canada. Avoine 2 CW.. … 49 .494 47 ..48#. :.487 É 
ne | 3 CW 464 468 : 448” 45% 468  ‘“ 
__ Vous pouvez aider à rencontrer ces responsabi- qi —— 
lités en signant un contrat de la Coopérative main- [Orge 3 CW 68 668  .647 644 -:65 3 
nn 4 CW 604 614. .60 59 61 s 
ann . = SI" EI Bars 
Lin 1 NW: 2.07 2.07 2.05 2.024 2.054 . ‘ 
7-2 CW.... 2.03 2.03 2.01 1.98? 2.01 d 
| PAR CSS MERE NN tÉ RENE CE AN Lt LEE 
The Saskatchewan Co-operative Wheat Producers Ltd. ||scigie 2 cw TIR CTSE TA Of “CT 


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Prix sur voie (track) 


Base Blé 1 Nord 


Ortobre 80 


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; : Ÿ Orge 3 CW .65 ,.66k .6447 .644  .65} : 
| EUG.-J. DUFRESNE | fn 241% rt ee 
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EL 
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ti 


Commissaire d'école pendant huit 
; ans et marguiller, ÎT remplissait Ces 


remplir leur devoir patriotique. 

. Cette année, le 9 mai, en la fête de 
l'Ascension, il se sentit sérieusement 
malade et après une courte maladie, 
11 mourait le 25, laissant pour le pleu- 


+=-ver Henri-de -Moissae,. de. Saint-Nor-. 


* 


.  Iriande 


: conseil maintenant 


bert, Louis -t Hilaire, de Éiggar, 
Sask., Mine Marie de Rocquigny et 
Jacques de Moissac, d'Haywood, Jean- 
et Charles, de Saint-Ciaude, Elisabeth 
du Couvent des Soeurs Grises, qua- 
rante-cinq petits-enfants et deux ar- 
rière-petits-enfants. 

La messe des morts fut dite par le 
R. P. Joseph Radaz, qu'accompa- 


Nez et gorges 
guéris du catarrhe 


Des centaines de gürges et de nez, au Ca- 
nada et aux États-Ums, ont été guéris du 
Catarrhe et de ses ennuis. (Quelques-uns de 
ces nez et de ces gorges étaient assez malades 
et avaient incummode leurs propriétaires de 
puis longtemps Les nez avaient cessé de 
bien fonctionner des croûtes s'étaient for 
mées, des miucosités s'étaient assemblées, les 


quelles s'écuulaient et necessitaient sans cesse 
l'usage de mouchours ; 

Une partie de ce liquile visqueux tombait 
dans les gorges et les rendait seches et mala 
des, avec une sensation de chatowllement 

+ conftant. 

Rien d'étonnant que les yeux de ces tètes 
malades fussent faibles ei pleins d'eau, que 
l'haleine devint fetule et que l'odorat s'affai 


blit peu à peu 

Mais quel changement apporta à tous ces 
nez et gbrges malades la Méthode de Traite- 
ment_ decouverte par le Spécialiste du Catar- 
rhe Sproule, 637, Cornhill Building, Boston. 
De nouveau, ils devinrent clairs, doux et pu- 
rent remblir leurs fonctions Les décharges 
masales s'arrétèrent, parce que l'inflammation 
et les germes de catarrhe qui les causaient 
avaient disparu. Les tilalades purent de nou- 
veau rencontrer leurs amis, heureux de n'avoir 
plus à s'inquiéter des conséquences de ce 
malaise. 

Consultation gratuite au sujet de 


votre nez et ce votre gorge 


N'aimeriez-vous pas savoir comment libérer 
votre,gorge et votre mez du catarrhe? Alors 
répondez aux questions suivantes. Sighez vos 
nom et adresse et mallcz-bés au bureau du 


Spécialiste Sproule 


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le catarrhe 

Votre gorge est-elle rude ? 
Eternuez-vous souvent 

Votre haleine est-elle mauvaise 
Vos yeux s'emplissent ils d'eau”? 
Prenez-vous le rhume iacilement 
Votre mez “estil 
Crachezs vous souvent 

Les eroûtes se formenut-<elles dans votre nez 
Vqus senits vous pires quand :l fait humide 
Vous modchez vous souvent 
Perdesz-vous l'odorat? 

Votre bouche à telle mauyais goût 


donne droit aux lecteurs 
de la .“libert£'" à une 
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obstrue ? 


le matin 
Avez-vous une impression de lourdeur dans 
la tête? 
Deves-yous vous nettoyer 
Avezvous une se 
dans la gorge? 
Les muéusités s'ét 
gorge? : 
Votre nez.coute-t-11 besucoug? 


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étvadié et gradué à“l'Université de Dublin 
Tout bomme qui pratique la mème 
profession pendant plus de 40 ans sait ce qu'il 
dit ot ù dut avec sincémié: St vogre nez et 
votre fofge soil atteints dés’ germes du Cas 


tacrhe, hites pous de lirendre conseiller de 
vous soigne: Vous pourriez regretter zou 
délai.” 


Quand nous recevrons vos réponses aux 
questions <i-dessus, nous vous enverrons EFs- 
tis des conseils eur les moyens de vous ps ii 
du Catarrbe. 

Ne tardez pas, mais écrivez et demandez 

Ayez pibé de votre nez 
et de votre gorge iniestés par le Catarrhe et 
voyez s'ils pe pourraient pas devenir des orgs 


nes pleins de santé, Képondes aux vo uestions 
maintenant ei mallez à l'adr cote 
CI, TORNMILL BED, ROSTOY.;-MASS 
Cutarrh Spectalist Sprrule 
Ecrivez en français ou en muglais 
… 


intelligence de la scène, un entrain et 
un brio qui les rangent parmi les meil- 
leurés représentations auxquelles 1! 
nous ait été donné d'assister à ja 
campagne. Les rôles principaux ont 
été rendus avec une justesse, une me- 
sure, un-goût qu'on ne rencontre pas 
toujours dans d’autres milieux, Le 


campagne y perçait.. L'ensemble dé- 
notait un rare esprit d'entr'aide et de 
sociabfiité. 

Le camarade Camille Fournier, re- 
ptéséntant du Comité régional, prit 
la parole au milieu de la séance, et 
dans un discours, bref lui aussi, — la 
brièveté semble avoir été la qualité 
dominante - de cette soirée — fit à 
grands traits l'historique de l'A. C. 
J. C., en détailla les réalisations prin- 
cipales et surtout marqua le change- 
ment qu'elle sut opérer dans l'état 
d'esprit de notre jeunesse de 1900 à 
no# jours. L'’auditoire ne ménagea 
pas ses sympatbiques applaudisse- 
ments à l'orateur. 

8. G. Mgr Béliveau, que le hasard 
d'une pluie rapidement séchée sut 
amener parmi nous, voulut bien pren- 
dre la parole pour clore cette belle 
soirée. Il eut d’abord quelques mots 
de paternel mais haut encouragement 
pour l'A. C. J. C. et son oeuvre. Il 
redit son souhait, maintes fois ex: 
primé, d'un cercle de jeunesse dans 
chaque paroisse. Et pour ce qui est 
des cercles ruraux, il leur assignà 
comme tâché spéciale la rénovation 
des méthôdes de culture en se basant 
sur les rapports des experts en la ma- 
tière; et avec un vrai bonheur d'argu- 
mentation il démontra, appuyé sur les 
conclusions du récent congrès agri- 
cole d'Ontario, comme une culture in- 
tensive ainsi comprise quadruplerait 
et parfois même décuplerait les pro- 
fits d’une exploitation agricole. On ne 
pouvait souhaiter une plus belle finale 
à pareille soirée. 

Enfix on nous en voudrait, croyons- 
nous, de ne pas mentionner la note 
d'agrément apportée par l'orchestre 
local, orchestre minimum, si l'on veut, 
mais très effectif, et le substantiel 
goûter særvi aux acteurs et aux in- 
vités par les Dames de Sainte-Anne 
de la paroisse. 

M. l'abbé Adélard Couture, vicaire, 
aumônieæ du cercle, mérite toutes nos 
félicitations, non seulement pour l'en- 
train in sufflé à ses jeunes, mais aussi 
pour son délicat et sûr esprit d'orga- 
aisation. 

_— 4e — -— 


S4.INT-EUSTACHE 


Noces d'or 

Ce fut une grande fête ici le 20 du 
mois courant. M. et Mme Wenceslas 
Desjardins célébraient leurs noces 
d'or, accompagnés à l'autel du même 
garçam d'honneur et de la même fille 
d'horrneur d'il y a cinquante ans: M. 
Hoririisdas Therrien et Mme John 
Burke (née Françoise Plante). 

Les enfants de M. et Mme Desjar- | 
dirs ont voulu leur prouver une fois 
de plus leur. piété filiale. Ils ont 
réussi au-delà de toutes leurs espé- 
rauces. lis ont su communiquer leur 
enthousiasme à tous leurs amis et à 
tœute la paroisse. M. et Mme Amédée 
Bpaudin, Mle Marie Desjardins et 
M. et Mme Wilfrid Desjardins qméri- 
tant certainement de châleureuses 
félicitations. 

La fête a été splendide. Dès la 
velllé äü soir, nos belles cloches ça- 
rillonnaient ce grand événement tout 
en chantant la gloire de l'église vivi- 
tiée par l'Esprit-Saint au four de la 
Pentevôte, Le lundi 20 mai, la pa- 
roisse entière se réurissait à l'église 
pour acclamer les jubilaires et pour 
assister à la touchante cérémonie de 


ps 


“NOCES D'OR 


dm ce nc en im me 


A 


SAINT-EUSTACHE | 


É n3 


| M. et Mme V?. DESJARDINS, 
qui ont célébré leurs noces d'or à Saint-Eustache le 20 mai 


la rénovation des voeux matrimo- 
niaux. 


La messe fut chantée ‘par M. le 


‘curé J.-A. Bastien, assisté par un dia- 


cré et un sous-diatre, MM. les abbés 
Martin Kessler, chapelain à l'hôpital 
de la Miséricorde, à Winnipeg, et 
Jacques Bertrand, curé des paroisses 
de Selkirk et de Fort Garry. MM. 
les abbés Deslandes, curé de Fannys- 
telle, et J.-M. Comte, vicaire à Saint- 
Eustache, assistaient au sanctuaire. 
Le sermon a été donné par Mgr 
A.-A. Cherrier, P.A., V.G. Malgré 
son grand âge, — il a près de 80 ans 
Monseigneur avait bien voulu ré- 
pondre À l'appel de celui qu'il se plait 
toujours à appeler son ami intime. 
Son sermon, comme celui du diman- 
che de la Pentecôte, fut celui dun 
maitre de la science et de l'éloquence. 
L'expérience du vieil Age, jointe à la 
chaleur ce la jeunesse et à l'onction 


» 


du saint prêtre, donnèrent à sa parole 
des accents qui firent une impression 
profonde sur l'auditoire. , 

L'orgue était tenu/par Mile Marie- 
Antoinette €e-Margerie et M: Henri 
Beeudin accompagnait $ur son violon. 


| Le chant était dirigé- par M. et Mme 


Amédée Beaudin, puissamment aidés 
par MM. Avila Ménard, Denis Beau- 
din, Eugène Boismenu et quelques au- 
tres. Un cantique approprié à la cir- 
constance fut rendu d'une manière 


impeccable par M. et Mme A. Beau- |. 


din. 

MM. Robert Leclerc et DE G. Mar- 
solais servaient de pères aux jubilai- 
res et accompagnaient ninsi le garçon 
et la fille d'honneur, 

,P&s la nef on remarquait M. le 


| député Arthur Boivin, M. l'inspecteur 


d'écoles Parker, MM. les maires Tho- 


|mas Woods et Ernest Bouchard, M. 


Charles Préfontaine, secrétaire-tréso- 


Avis aux Expéditeurs de Crème 


La Birkdale Dairy Companÿ ayant fermé ses portes, les compa- 


gnies de chemins de fer nous ont demandé de prendre livraison de 
la crème qu'elles avaient en mains consignée à la Birkdale. Nous avons 
emande dans l'intérêt des fermiers et nous payons la - 
crème comme si elle nous était expédiée à nous-mêmes; mais nous 
n'avons absolument rien à faire avec les expéditions précédentes qui 
ont été reçues par la Birkdale Dairy Company et dont le paiement ne 


accédé à cette 


relève que d'elle seule. 


0 


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THE GREAT WEST 


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La Crèmerie de Saint-Boniface 


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Propriétaire et gérant. 


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fl 


fut venue, vers trois heures du ma- 
tin, tous n'avaient qu'un regret, c'é- 


tait de voir se terminer si tôt une si | 


belle fête. 

*A M. et à Mme W. Desjardins-xious 
renouvelons nos voeux de longue vie, 
Ils ont été des 
modèles de patriotisme, d'intégrité, 


.[de charité, de dévouement et de- fidé- 


lité” conjugale. Que “Dieu djoute à 
leur couronne d'or une autre de: dia- 
mants, en attendant qu'Il leur donné 
une couronne éternelle! 


————— 22 Dh-2— - — 

SAINTE-AMELIE 
La partie de cartes du 26 mai de 
la classe enseignante a bien réussi, 
malgré les pluies torrentielles. qui 
sont tombées au moment précis de 
la veillée. Il est venu tout de même 
assez.de.braves gens pour seize ta- 
bles: plus de 60 personnes. Le ‘“bin- 
go” a particulièrement intéressé l’as- 
sistance; c'était du nouveau. La plu- 
part des prix qui furent gagnés à ce 
nouveau genre de jeu ont été donnés 
par les institututeurs et institutrices, 
organisateurs de la soirée. Il nous 


Les Polices de La Sauvegarde 


protègent en cas ee : 
d’Invalidité par suite des : A 
: MALADIES ET DES ACCIDENTS |. . 0 


mr 


(Un témoignage) …… 
Ù Le 3 mai 1929. 
Agent général de La Sauvegarde, . L 
Vonda, Sask. - $ 
Cher Monsieur Denis, s 
J'ai bien l'honneur d'accuser réception du chèque que vous 
venez de me remettre en paiement de la clause d’Invalidité 
| Lee ma cé” COR dE De, js 
plus, j'ai été avisé par votre bureau-chef ma prime 
qui-vénait due au mois d'avril a été payée À cmbagele. 
C'est une heureuse idée que vous avez Fu de voir m'assurer -" -- 
il y a deux ans. Dans le temps, j'étais en parfaite santé et 
ne pensais certainement pas tirer un profit quelconque de 1s 
clause d'invalidité contenue dans la police Que :vous m'avez 
vendue. Le chèque que je retire tous les mois-m'est d'un puis- 
sant secours et ‘j'ai en même temps la sätisfaction de savoir 
que ma police reste en force sans qu’il m'en coûte un sou. 
Je remercie énormément La vegarde, pour les règle- 
-__ments de cette clause d’Invalidité et je vous suis profondément 
reconnaissant de m'avoir vendu cet lice, 


-.Je demeure, cher Monsieur, votre bien : 


ASSURANCES SUR LA VIE  -  -«.:}@ 
-Adressez-vous à + € é 

RAYMOND DENIS, agent gén. pour l'Ouest Canadien, Vonda, Sask. 

A, CARDIN, agent général du Manitoba, Winnipeg, Man. 


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< FE ifude-œuec auale Êr 


choeur, dirigée par M. Napoléon Du- 


Président d'honneur, 8. G. Mgr À. 


Eïliveau; président actif, ie président 


du Comité Régionai. 


Solo de pans, Mile Erama Bou- 


® chürd, 


“rain du vieux Collège. 


ment le T.S. 


L'L'A. © JC: Zéiié arinivereni- 
2€", M, P: KE. Gervais, 8.J. aumônier 
Cu Cefcle La Vérendrye. 

Solo de: violon, M. Frank Siman. 
professeur de violon; M. Marius Be- 
noist au piano. 


agent ct 
ns, en Mé- | in 
À dissipen 
maux tête, chumatinc, |. 
maux de-dos et faute maladie 
provenant'des rognons. 

Les pilules Dodd sont déve- 
nues tin remède de famille uni- 
versek parce que tous ceux qui 
les ont essayées en ont té, si- 
tisfaits. 

En vente dans toute phartna- 
eie ou à la Dodds Medicine Co. 
Ltd. Toronto 2, Ont. 


tot 
'enériasetl es 
me te 


Müriige d'Eichaimbault. 
Béliveau 


me 
Le jeudi 20 mai, À 7 b. 20, était 
célébré en la superbe chapelle de 


2. “Les Énnemis de l'Action Catho..l !'H9spice Taché le mariage de .Mle 


lique: Comment les combattre” 


l'abbé J.-Ad. Sabourin, curé de Saint- 4 


Pierre-Jolys. 
Chent, Me Albine Pétrin. 
‘ Conciusions, 8. G. Mgr Béliveau. 
——— 2-12 


Le Fête-Diey à St-Boniface 


… 


La Fête-Dieu a été célébrée avec 
vne piété et une solennité exception- 
relles cette année, La procession n 
é'é faite dans un ordre.parfait, Le 
maire et les échevins ouvraient la 
marche. Ils étaient -suivis d'une suite 


: interminable Ge dames, hommes et 


enfants. Tou’es nos associations figu- 
raient, bannières en tête, et les mam- 
tres s'étaient fait un devoir de 6 
rer dans le défilé. 

Le départ a eu lieu de la cathéarate 
et le défilé à suivi la rue Cathédrale 
jusqu'à l'Académie Saint-Joseph. Là 
ava!t.été préparé un superbe .repo- 
soir, comme on ne péut en voir sou- 
vent. Une longue suite de petits an- 
ges agenouillés dans la verdure- qui 
faisaient la haie devant l'autel dres- 
sé, au-dessus, dans les balcons, des 
anges encore. A gauche, un immen- 
#e choeur qui chantait les louanges 
€u Très-Haut. Le tout revêtait un 
air de distinction et d'ordre qui faisait 
plaisir à voir. 

Le défilé continua par la rue des 
Meurons,-la rue Dumoulin <t la rue 
du Collège, jusqu'à l'Oratoire des 
Bienheureux Martyrs Canadiens. Là 
aussi l'on avait dressé un superbe re- 
posoir. Le Saint-Sacrement fut dé- 
posé sur un autel auquel on accédait 
par une longue suite de degrés. Le 
reposoir disparaisait sous les fleurs, 
les Landerolles et les lumières. Une 
foule immense emplissait alors le ter- 
L'on ayait, 
par une délicate attention, fait pré- 
parer des chaises pour les malades: 
qui s'étaient rendus en grand nombre 
récevoir la bénédiction du T. S. Sa- 
crement tout près de leur sanctuaire 
préféré. 

La procession reprit sa marche et 
revint à la cathédrale. L'on compte 
que plus de cinq mille personnes y 
prirent part. Les enfants qui avaient 
fait leur première communion solen- 
nelle le matin précédaient immédiate- 
Sacrement. Le tout fut 
exécuté dans un ordre parfait et cons- 
tituait certainement un bel hommage 
au Christ-Rot, caché sous les espèces 
eucharistiques. A-la cathédrale, la 
chorale entonna le dernier ‘“Tantum"” 
et les fidèles qui remplissaient même 
l:s allées reçurent la dernière héné- 
diction. 

Br 


A l’archevêché 


De passage à l'archeyêché, le R. P 
Abbé d'Oka, le R P. Pacome, abbé 
mitré, en visite à la Trappe de Saint- 
Norbert 

— D 0 ——— 
Mort de Mme Joseph Hébert 

Mme Joseph Hébert est morte à 
Saint-Boniface la semaine dernière 
La défunte était originaire de la pro- 
vince de Québec et était venue au Ma 
nitoba 4} y a plus de cinquante ans. 
Elle est morte à l'Age dé-72 ans La 
défunte laisse son mari, M. J. Hébert, 
et quatre garçons: MM. Théobald, ex- 
échevin, Joseph, Emile et Félix; aussi 
quatre filles: Mmes Fenre. | Leck, Per- 
rÿ et Leblane - 

Le service à eu Heu à la ca! hédrale 
vendredi dernier À 10 h, au milieu 
d'un grand condours de parents et 
d'amis. 

Nôë ’'éympathies "N'a famille en 


- mn ne 19 


/ 


« 


RÉ 


M. Jeanne Béliveau et de M. Henri d'Es- 


charmhault, Mgr l'Archevêque. de 
Saint-Boniface, on:'le de la mariée, 
bénit l'union e! di’. la messe, assisté 
de M. l'abbé Ant. € Eschambault, frère 
du marié, et de M l'abté Lavoie, ,;eou- 
sin de la mariée. M. Hormisdas ‘Bé- 
Hveau accompagnait sa rièce, tandis 
que M; Roméo Pelletier était. de témoin 


| 


ge chapeau bleu à la plume blanche; 
théorie-grave.des enfants de choeur, 
du clergé en surplis ou en chasubles 
qui brillent au soleil coüchant. 

Cette multitude tout à coup s'age- 
nouille pieusement. L'Ostensoir s'a- 
vance sous le duis d'or escorté de 


| perte-flambeaux aux soutanes rouges. 


de M. d'Eschàmbault. La Mariée était 


charmante dans une toilette beige très 
seyente, et portait dans ses bras une 
magmifique gerbe de roses Mise 0 et 
de muguets. 


. L'autel était paré de fleurs naturel- 


les et les enfants de l'institution ont 


-| chanté avec goût, comme elles le font 


toujours, des cantiques adaptés à la 
circonstance. : 

Après la cérémonie, les nouveaux 
époux descendirent au salon de Mon- 
seigneur, où ils reçurent les voeux et 
les félicitations des nombreux parents 
et amis, venus là pour Jeur prouver 
l'affection, l'estime et la considération 
qu'ils méritent. 

Peu après, M. et Mme d'Escham 
bault se rendaient à l'hôpital de Sain:- 
Bôhiface, saluer leur frère, M. l'abbé 
Aïjex, d'Eschambault, empéché par 
une longue et cruelle maladie d'assis- 
‘er à la fête, et partaient en auto pour 
Portage-la-Prairie, où ils devaient 
prendre le train du Pacifique Canadien 
à destination de Vancouver et autres 
villes de l'Ouest, d'où iis néus révién- 
dront dans une quigzane pour re:- 
trer dans leur jolie mésidence de la 
rue Masson. 

A M. et Mme d'Eschambault nous 
sommes heureux de souhaiter tout le 
bonheur et toutes les vsg possibles 
ici-bas. 

* * L] 

Durant les quelques semaines qui 
ont précédé son mariage, Mlie Jeanne 
Béliveau fut la raison d'être de plu- 
sieurs réunions et ‘’showers'', preuves 
convaincantes de la popularité dont 
elle jouissait dans certains 
tant anglais que français 

Le dimanche 19 mai, Mmes L, Bé- 
tournay et W. Raymond donnaient, À 
la résidence de cette dernière; -321, 
Dumoulin, en l'honneur. de leur 
amie, un ‘’bridge'’ de six tables, animé 
de franche et saine gaieté. 

Le dimanche suivant, dans l’après- 
midi, Mille Elisabeth Longpré recevait 
également, à l'heure du thé, en l'hon- 
neur fle sa cousine, Mlle Béliveau, et 
profitait de cette occasion pour lui 
présenter un assortiment complet de 
verres de la dernière nouveauté, au 
nom des quelque soixante invitées, 
unies ‘dans l'acquisition de ce témai- 
gage palpable d’udmiration et d'ami- 
tié. 


cercles, 


ru> 


-. . . 

Mardi soir a eu lieu une réunion 
intime pour fêter M Henri d'Escham- 
bault,. à l'occasion de son prochain 
marjage. Une centaine d'hommes de 
Saint-Boniface et de Winnipeg étaient 
présents. M. Roméo Pellé{er, éche- 
vin, présidait. 

M. Pelletier présenta au héros de 
la fête les voeux de l'assistance et 
invita le maire à parler. Ce dernier 
s'exécuta avec bonne grâce ét félicita 
M. d'Eschambault en rappelant les 
grands services qu'il avait rendus à la 
ville en généra. M. 18e Enufen- 
deau, M. A.-J. DÉacet, M. de Ambro- 
sis, M. Bell], de Winnipeg, prirent la 
parole à leur tour. Le héros de ! 


.féte répondit avec bonne grâce et tac! 


L-#e dit très sénsibie à cette fôte-et 
aux voeux qu'on lui faisait. 1] remer- 
cia ses nombreux amis et dit le-bou- 
heur qu'il ressentait. 

M. Pelletier présente ensuite à M. 
d'FEschambault une bourse qui conte- 
nait .$250 en témoignage sensible de 


de petits pages at de fillettes tout en 
blanc qui jettent des pétales de roses. 
L'Ostensoir maintenant sort dy dais, 
monte lentement les gradins à deux 
volées, et va se reposer sur :le trône 
aux reflets de soie et é’or*" 

La farfare entonne les ,notes lén- 
tes Cu ‘“Tantum Ergo”. 300 voix lan- 
cent à touis les échos cette affirmat ion 
de not::-fci. 

\Et dan is grand silence, l'Ostensoir 
descend de son trône, trace dans l'air 
trois grands signes de croix, sur: la 
foule amassée, trois autres sur: le 
groupe des malades. 

Puis il descend lentement les gra- 
dins et pénètre sous le dais. 

Et la procession se remet lente- 
ment en marche pour rentrer à la ca- 
thédrale, au milieu des invocations au 
Sacré-Coeur et au chant du “Te 
Deum''.…. : 
L] LL L] 

Nous tenons à remercier Chaleureu- 
serrjent tous ceux qui ont contribué à 
ériger ce magnitique reposoir: en par- 
tieulier les généreux bienfaiteurs qui 
ont donné où prêté des fleurs, des 
tapis, ete... et à la troupe pleine d'en- 
train et de dévouement des travail- 
leurs et. des travailleuses qui ont 
peiné sans compter pour décorer et 
embellir le reposoir de l'Oratoire des 
Martyrs. 

—— 2 D 2 ————— 


15 août 1: 1929 


Aux jeunss filles de Saint: Boniface 
et de toute la province 

15 août 1929, fête de l'Assomptiont 
Date à inscrire sur votre calepin! 
Date à retenir quand vous fixerez 
l'épaque de vos vacances d'été! Car 
ce jour-là, à 7 h. du soir, commen- 
cera une retraite fermée pour jeunes 
filles-au Couveñit dé Saïnt-Norbert. 
Que l'on veuille bien donner: son 
nom dès aujourd'hui afin de s'assurer 
une place. 


Bonnes vacances à toutes! Amu- 
sez-vous bien, dignement toujours. 
Que la piété et l'esprit de foi ne €hô- 
ment pas pendant ces jours dé dé- 
tente... et revenez à temps pour la re- 
traite fermée du 15 août 1929. 
UNE VIEILLE AMIE. 

— — 2" 20 0 — 


Gros incendie à St-Boniface 


La ‘“Birkdale Dairy’’ et la ‘’Galgden 
Paint’, situées sur l'avenue Proven- 
cher, dans l'ancien immeuble de Hen- 
ry Brothers, a été la proie des flam- 
mes la semaine dernière. Les pom- 
Piers, appelés en hâte. combattirent 
courageusement l'incendie, mais n> 
purent que protéger les édifices d'alen- 
tour, - Le Juniorat des Pères Oblats 
fut particulièrement menacé et les 
élèves furent sur le qui vive. 

Læ feu a rapidement détruit les édi- 
fices au point qu'il n'en reste que des 
cendres. 

+ ——2200-2— — 


Décès de M. Vendôme 


- M. G. Vendôme est décédé à l'hôpi- 
tal de Saint-Boniface, la semaine der- 
nière, après une courte maladie: M. 
Vendôme était bien connu à Saint- 
Boniface et dans le Manitoba en géné- 
ral Ihétait venu de France il y a 


Cors. 


Soulagement en deux minutes 


Une goutte ou Geux de Putnäm's 
Corn Extractor et la douleur Hispa- 
rait. Le soulagement est presque 

Enlever les cors sans -dou- 
leur pvec Putpam's est si farile, sf sûr, 
que des milliers de personnes em- 
piaient ce remède merveilleux et di- 
Æat qu'il est le meilleur. Ne souffrez 
pas davantage, employez Putngm's 
Corn Extractor, le seul remède eff- 
cace pour les cors. En vente dans 
toute pharmacie. 1 


à Saint-Laurent. , M. Vendôme, 


À “rpm tu H avait 
été un des premiers à s'occuper” de 
aminés au Manitoba. ! 

‘M Vendôme laisse dans le deuil 
malle, Mme Baudry, à laguelle nous 


La ligue interparaissiale de balle au 


camp à fait ses débuts dimanche der - i 


nier. Transcona rencontra “Holy 
Cross''-et-fut-vaineu QE rrpes 
par 8 à 9 L'Union cnne se 
mesura avec East Kildonan et rem- 


porta la victoire contre ses. adversai- 
rés. # : 

Tous les dimanches, les mêmes équi- 
pes vont se mesurer dans des joutes 
qui promettent d'être extrémement in- 
‘éressäntes. Dimancie prochain aura 


Cité de Saint-Boniface 
AVIS … 


ATTENDU oue les Commissaires du 
District Scolaire de Saint-Boniface, No 
1188, ont passé un règlemert No 84, 
afin d'emprunter sur le crédit du dit 
District la somme de Cent Trente Mille 
Piastres ($130,000.00) par l'émission et 
la vente deidébgntures pour l'agran- 
dissement de. l'école Provencher. 

ET ATTENDL qhe'les Commissaires 
du dit District Scolaire de Saint-Boni- 
face No 118 
fa l'Aote des Ecoles Publiques, et 
l'Acte d'incorporation du district sco- 
lairé de Norwood, nt prié le conseil 
municipal de la Ville de Saint-Boni- 
face de soumettre le dit règlement No 
$4 au vote des électeurs municipaux 
dûment qualifiés d'après La dite loi, 

AVIS est par les présentes donné que 
le Conseil de la Ville de Saint-Boniface. 
par un règlement No 2130 a décrété 
oue le vote sur le Règlement No 84 de 


la dite Commission Scolaire sera enre- |: 


gistré le vendredi 21 juin, A,D. 1929, À 
partir de huit heures du matin jusqu'à 
huft heures. du soir de la même journée, 
et pour les fins de recevoir le vote des 
lecteurs dûment qualifiés, des bureaux 

e votation seront, ouverts aux heures 
sus-mentionnées, “€t aux endroits suli- 
varts: 

Quartier No 1, Bureau ‘de Vatation 
No 1, à, ou près de 473, rue Tissot. 

Quartiers Nos 2 et 8, Bureau de Vo- 
tation No 2, À l'Hôtel de Ville. 

Bureau. spéelal de votation: 

Afin de permettre aux Ælecteurs dû- 
ment qualifiés qui s'attendent À être 
nécessairement absents de la ville le 
jour de l'élection, un Bureau de Votz- 
tion spécial sera ouvert à l'Hôtel “de 
Ville de 5 heures à 9 h. 20 de l'après- 
Anidi, mardi, mercredi et jéudi, Îles 
1$ième, 19ième et 20ième jours de juin, 
A. D. 1928, pour recevoir le vote de £es 
dits-éjJecteurs et:J,-B Leclerc sera le 
Sous-Officier Rapporteur de ce Bureau 

Son Honneur le Maire fera la nomi- 
nation À son burenu, À l'Hôtel de Ville, 
À 4 heures de l'après-midi, le lundi 17 
juin, A. D. 1929, des personnes qui 
sont intéressées, soit pour promouvoir 
le passage du dit règlement ou s'y oppo- 
ser, pour être présentes aux différents 
bureaux de votation, et au compte final 
des votes par le Greffler de la Ville de 
Saint-Bonlface, respectivément. 

Ft samedl, ie vingt-deuxième jour de 
juin, A. 1). 1929, À son bureau à l'Hôtel) 
fe Ville, à midi, le dit Greffier fera le 
compte finrl des votes reçus pour ou 
contre le dit règlement 

Daté à Saint-Honiface, 
Manitoba, Île 
mai, A. D. 


Province du 
vingt-huitième jour de 
1929. 
ERNEST GAGNON, 
Greffer. 
| 


LE ministère des! Travaux publics re- 

cevra jusqu'à midi (heure avancée), 
le vendredi 2, juin 1829, des soumis- 
sions pour Lÿ €ONBtructiQon d'une allon- 
Ke à l'hôpital Deer Lodge, Winnipeg, 
Man. lesque lles soumissions devront 
être -cachetées, adressées au soussigné, 
et porter sur l'enveloppe, en sus de 
l'adresse, les mots: ‘Soumission pour 
l'hôpital Deer Lodge, Winnipeg, Man.” 


On peut consulter les lans et ]le 

ris et se procurer des formbles de 

soumission aux huredux de l'Architecte 
en chef, du ministère des Travaux 


blics, 
dant, 
Man 

On ne tiendra: compte que des sou- 
missions faites sur’ la formule four- 
nie pær le ministère, conformément aux 
conditions mentionnées dans ladite for- 
mule. 

Un chèque £ge2l à 10 p. 109 du mon- 
tant de la soumission, fait À l'ordre du 
ministre des Travaux publics et accepté 
par une banue à charte, devra secom- 
peser chaque sdumission. - On acee 
era fun) € dy Can ei he Ses bons U 

aia a a ou s bons 
empagn + EU pin de fer Car Hit 
Nations, où des Sons et un-chèque, #1 
c'est nécessaire, pour compléter le man- 
tent 

On peut se : rrociter zu bureau de 
l'Architeele en chef, ininistère des Tra-. 
vaux publles, les tracés bleus. (blue 
prints) en fournissant un chèque dé 
banque accepté au montant de #25.60, 
payable À l'ordre du ministre des Tra- 
vaux publies. le chèque sera remis si 
le soumissionnaire offre une soumission 
re ; 


Ottawa, et de 
édifice de 


l'architecte nr 
la Douarre, 


i- 
Winnipeg, 


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SE. ® EN. 
crétaire. 


Ministère des ‘lravaux publies, 
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Au ; 
-#bord ce lieu de rendez-vous cvait 
poru étrahige à ln femme de l'avoué. 
Mais sôn mati, qui était tout enthou- 
-dlasme du moment qu'il n'avait au- 
—cune-tnittative prendre, avait _trou- 
vé cela normal. Pour lui, la baronne 


_: Chaiïllon était devenu le modèle des 


bonnes âmes. Evidemment le fiancé 
qu'elle proposait et dort ils avaient 


ensemble étudié les mérites pendant 


deux longues audiences, n'était pas 
parfait, mais enfin. c'était ua fiancé. 

I1 avait une situation convenable, 
puisqu'il était dans les contributions. 
Hélas! il exerçait à Loon-Ville, qui 
est une toute petite cité. 

On affirmait que, personne!lement, 
il était fort bien élevé, mais il était 
le neveu de Mme Bassonais, la fem- 
me du déntiste que ne fréquentaient 
guère M. et Mme Bidoir-Dumail. 

Geneviève, qui avait eu d'assez vi- 
ves discussions avec sa mère plus ner- 
veuse que jamais pendant ces pour- 
pariers, “avait déclaré renoncer à son 
magistrat et à son‘officier. Elle se 
contenterait d'un fonctionnaire. Ce 
qu'elle voulait, c'était sa liberté. 

— Le rendez-vous est à quatre heu- 
res et demie. Il est temps de nous 
habiller, disait depuis une heure Mme 
Bidoir-Dumail. 

- Quelle robe faut-il mettre? avait 
demandé sa fille 

— Ta robe de nègre. 

—— Oh! j'aimerais mieux ma robe 
gorge de pigeon! 

— En voilà des idées! 

- J'ai l'impression qu'elle me fait 
plus mince. 2 | 

Plus mince! Tu veux donc que 
ce monsieur se figure que nous ne te 
nourrissons pas. 

- Non, mais. 

- J'ai dit que tu mettreis ta robe 
tête de nègre, tu mettras ta robe tête 
de nègre. Va vite dans ta chambre 
et laisse-moi tranquille. 

Dans cet instant, Geneviève aurait 


épousé même un chiffonnier. Oh! 
partir! partir! | 

Dès deux heures et demie, Mme 
Bidoir-Dumail et sa fille sont prêtes. 


IT ét vrafment trop tôt poûr qu'elles 
s'en aillent déjà. L'une en face de 
l'autre, dans la salle à manger, elles 
attendent. 

Leur conversation a le mérite de ne 
jamais languir. La jeune fille veut- 
elle s'asseoir, sa mère s'écric: ‘Prends 
garde, petite sotte, tu chiffonnes ta 
robe."  Reste-t-elle debout, en mar- 
chant de long en large: ‘Ah! ce que 
tu peux être agaÇçante à tournicoter 


_ tout le temps comme ça!" 


M. Bidoir-Dumail en fumant sa 
pipe les regarde. Entre les égosille- 
ments que lui procure la fumée il 
prononce: ‘Tout de ‘même c'est une 
rude femme que cette baronne Chail- 
lon! En huit jours elle aura décou- 
vert ce que uous cherchions en vain 
depuis cinq æens. C'est une bénédic- 
tion pour uhe vil'e que d'avoir une 


concitoyenne comme celle-là. On 
m'avait dit qu'elle était poseuse. 
Quelle erreur! .,Il n° y_a pas plus aii 
.mablé ni plus induigente. ‘Jé ne sais 


ont eu recours depuis 20-Jelà de 


RICHE, qui circule vormalement, elles leur ont 
TUMEURS, CANCERS, MALADIES du-REf: 


Pilules ROSEES ‘perteut ou par la 


Protiges-gése en sxigeënt 
Pilules ROUGES de ta 
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mis d'éviter V'AFFLUX de SANG, au CERVEAU, 
du FOIE. des INTESTINS, etc. 

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3 5126 | conquhgr tous les jours à 


musalt.… L'odeur du paia d "épices, des 
berlingots et des pommes de terre 
frites excitait sa gourmandise. 
achetait de la crème de nougat qu'elle 
suçait longuement, car elle devait mé- 
nager ses deux dents postiches. Ce- 
pendant que la mrustque- des orgues 
accomplissait aux chevaux de bois 
son oeuvre de barbarie, elle s'arrétait 
devant une échoppe de fausses perles. 
Elle aimait toucher ces bijoux dont 


E'le 


dadais, qui porte une | nté en pointe 
et dont les Jongués jambes pendent 
de chaque côté des ét-iers trop courts 
pour lui. Sa première impression est 
nettèément fâcheuse. Mais les «pre- 
maières impressions ont si peu d'im- 
portance! Pour qu'elle reprenne con- 
“t-suffit-que-la baronne-C 

lon lui murmure à l'oreille: 

— Regardez ‘bien, mon enfant. 
C'est tout votre bonheur qui tourne. 
Pour les unes, l'amour se présente 
chevauchant Pégasse. Pour les au- 
tres, il apparaît sur les chevaux de 
bois... # L. 

Le piano mécan:que, agrémenté de 
petites statuettes qui battent la me- 


la marchande, une dame très digne | Sure, joue à ce moment “Mignon”: 


laux cheveux de neige, lui vantait 


r.ussitôt l'orient impeceabk. 


demie! \ 

Mme Bidôti-Düiait à "était jamais | 
entrée au Carrousel-salon. Elle croyait 
que ce manège ressemblait aux autres 
et que ses habitués étaient fort dis- 
parates. 

Elle ignorait que le jeudi, en mati- 


| + Maman, il est DD FRS et |. 


née, la meilleure société de la vihe | quante centimes." 


s'y retrouvait volontiers. L'établisse- 
ment, complètement clos, était fort 
convenable. A sa porte monumen- 
tale, deux grands chevaux cabrés sou- 
tenaient entre leurs. sabots des lam- 
padaires. On prenait ses billets, coni- 
me au théâtre, à un petit guichet où 
une dame rousse rendait la monnaie 
d'une main chargée de bagues. 
Entrons.…. 

La baronne Chaillon est exacte- 
ment à la place qu'elle a el'e-même 
désignée, tout de suite à dio'te de la 
porte. : gr = 

Aussitôt qu'elle apercoil Mme Ei- 
doir-Durail, elle l'appelle en bran- 
dissant Bon parapluie. Une petite 
femme sèche et modeste, ne parlant 
| qu'en faisant beaucoup de grimaces, 
l'est près d'elle. C'est la femme du 
dentiste. | ! 
| Je vous présente Mme Basso- 
| nais, 


‘Je suis enchantée. 

Moi aussi. 

Mme Bidoir-Dumail et sa fille sont 
déconcertées. Le jeune homme n'est 
point là. Aurait-il par hasard chan- 
gé d'avis? Ne voudrait-il plus se ma- 
rier? La baronne, qui sent la gêne 
de cette incertitude, la dissipe en di- 
sant: 

M. Lavenue est sur les chevaux 
de bois. Il pensai” que vous seriez 
en retard. Pour calmer son impaticn- 
ce, il nous a demandé la permission 
de faire un tour de manège. 

C'est un grand fol! ajoute Mme 
nnsmonité en se pinçant les lèvres 
cemme un lapin pour se donner un 
accent plus distingué. Le voici. Re- 
gardez-le.…. 

De sa main gantée d'imitation Suè- 
‘de, elle a un:geste vers les chevaux 
de bois. Mais ceux-ci sont déjà pas- 
sés que: Geneviève a à peine eu le 
temps de se retourner: 


Où cela? demande la jeune fille. 

I faut attendre que le tour soit 
achevé. ‘ 

— Lè! là! réplique Mme Basso- 


DANGERS de PAGE CRITIQUE 


, redresse. 


‘“Connais-tu le pays où fleurit For: 
ger?” 

- Symbole délicieux! constate Mme 
Bidoir-Dumail. 

Le manège lentement s'arrête. Les 
amateurs, qui montent, bousculent 
ceux qui descendent. Des mères cou- 
rent derrière leurs enfants: ‘Tiens! 
mon chéri, voilà de l'argent. Ÿ Ne le 
laisse pas tomber. Je t'ai remis cin- 


dépense, des employés de la maison 
commencent à jeter des serpentins: 
“Deux francs le paquet!” annoncent- 
ils. 


En se caressant le menton, Chaïiés' 


Lavenue se présente dighement, com- 
me s’il voulait conquérir Geneviève à 
la pointe de sa barbe. Il s'incline de- 
vant ces dames très bas. Puis il se 
Geneviève le suit avec des 
yeux étonnés, se demandant où son 
redressement va s'arrêter. Il faut 


qu'elle lève bien haut la tête pour le: 


di en 
- Mon neveu! 

-—- Madame Bidoir-Dumail! 

— Ma fille! 

La baronne Chaillon, en s'’aperce- 
vant que le jeüne homme, intimidé, va 
s'asseoir près de sa tante, très loin 
de ‘‘l'impétrante”, lui dit: 

—- Prenez donc ma place. J'ai un 
secret à confier à Mme Bassondis. 


Ainsi les deux candidats se troyu- 
vent l'un près de l'autre. 


— Aimez-vous les chevaux de bois, 
mademoiselle ? . Sie 


C'est par cette phrase que le fonc- 
tionnaire de Loon-Ville commence 
uné conversation que tout destine à 
devenir une déclaration d'amour. S'il 
est vrai que les chemins les plus va- 
riés mènent à Rome, les mots les plus 
divers peuvent mener aux aveux. Il 
suffit de savoir les conduire. 

Le neveu de Mme Bassonais aura- 

t-il ce-talent? Peut-être. En tous 
cas, il a crié sa première phrase avec 
une telle force que Mlle Bidoir-Dumail 
en a sursauté. 
Sans doute ,veut-il dominer le 
bruit du piano mécanique! pense-t- 
elle. Jl a peur que je ne l'entende 
point. C'est une prévenance de sa 
part. J'y suis sensible! 


Le manège s'’arrêtant. la baronne 
Chaïllen se tourne vers les deux jeu- 
nes gens, cornme si ele en était l'ange 


‘gardien: 


(A suivre) 


Toutes les femmes les Acantchr es ils ne 


Pilules 


d'âge. 
ortement. 


nait à mérasimer. 


D. pm 
le RETOER d'AGE, 


ea auquel des millier 
re des Pitutes ROUG 


xs, 


a qui vous judiquers tou 
Cas requérant l'inter vention 


titude qu'avant longtemps 
Mme A. Pellerin, 10, rue Maple, Lewiston, Me. 
Toutes les femmes doivent pätséf Par cet AGE CRITIQU E, 
Pour celles qui se soigneront bien ce 
nr nent s'effectuera faci'ement, maïs pour les autres qui 
digeront leur santé à cette é 
S FRANCES, de MALA S, 
des INFIRMITES dans Lis \ EILL ESSE. 
era de femmes traversant l'âge re 


e meilleur 
chirurgicale il vous dirigera au meilleur chirur- 


$ sont pas à craindre puisque les 


ROUGES 


les préviennent et les éloignent 
“J'ai souffert pendant deux ans des troubles du retour 
Mon mal débuta par des étourdissements, des pal- 
nitations et des bouffées de chaleur qui m'incommodèrent 
Je perdis peu à peu le sommeil et je devins ex- 
trêmement faible, souvent sur le 
tait qu'avec des ablutiors d’eau 
llfallut donc songer à me traiter, car il 
n'était pas possible de négliger mon état plus longtemps. 
‘étrivis au médecin dela Cie Chimique Franco-Américaine, 
J'avais confiance dans sün ‘expérience et je commençai à 
prendre des Pilules Rouges. 
traitèment, je me sentais peu À 
les plus graves comme les’plüs légers diminuaient. 


pos de m'évanouir; ce n'é- 
roide que mon mari parve- 


Après A ou qi semaines de 
ée; mes malaises, 
Actuel 


prends encore les Pilules Rouges et chaque boîte me 
la force, du courage et de la vigueur. 


J'ai la cer- 
e sers complètement rétablie."* 


que. il sera accompagné de 
t-être amènera-t-il 
Le meilleur mo- 


En faisant un sang PUR 
ainsi As 


régime à suivre.  Dansles 


gien de votre localité. 


FRANCO AMERICAINE LTÉE. 1570. | 


et a 00 td te ht 


aug ST-DENIS, MONTREAL z 


Z La] 


Pour pousser à la | 


> 
} au retour, 


Le petit serin mis en loterie a été | 


gagné par Mile Blanche Carrière. 

— Mle-Bilanche. Carrière, Mlle A 
Parent, MM. Dupont et Stanislas Pa- 
rent ont donné chacun une chanson, 
et Mile Désautels nous a donné une 
déclamation qui a eu beaucoup de 
succès. ' 


des Quarante-Heures dans. la cha- 
pelle de nos ‘Petites Missionnaires de 
Saint-Joseph”. Le Père directeur 


Rendez-vous général à la partie de | Chante la grand'messe et préside à la 


cartes chez M. François Duhamel, le 


16 juin. Ce sera une autre agréable 
veillée. 
Baptêmes 
Le 7 mai —— Joseph-Eugène-Jean, 


né la veille, enfant de Stanislas Joli- 
coeur et d'Alice Kirouack. 

Le 26 mai — Marie-Julie-Anita, née 
le 22, enfant d'Elzéar | crams et 
d'Ida Cousineau. 

Marie-Cécile-Y vette, née te 31 mai, 
enfant de Sauveur Desrosiers et de 
Lucie Legal. 


CR er . 


Le 21 mai, nous conduisions M: 
Jean Assailly à sa dernière demeure. 
Né en France en 1849, il était venu à 
Laurier il y a une trentaine d'années. 
Comme tous les piqmniers, il a eu de 
pénibles débuts, mais par son travail 
persévérant il a surmonté les difficul- 
tés. L'assistance était nombreuse. 
Le service fut chanté par M. le curé. 
Dans le sanctuaire on remarguait M. 
l'abbé H. Roy, curé de Sainte-Amélie 
M. le Dr Gosselin, de Sainte-Rose, M. 
Robert Doucette, .de McCreary, M. 
Raymond Trottier, de Canora, et Mlle 
E. Roy, comme organiste, étaient ve- 
nus aider notre maître de chant, M. 
Henri Doucette. Un cantique de cir- 
constance, ‘Au revoir au ciel!”, chan- 
té par Mlie Roy, irapressionna les 
fidèles. 

L1 . L1 

Mme veuve Jean Assailly et son 
fils Eugène remercient les personnes 
dui ont bien voulu, soit par leur con- 
cours, soit par leur présence, donner 
tant de preuves de sympathies au cher 


défunt. 
L] L2 L] 
Le dimanche 26 mai, nos fermiers 


se réveillèrent de bonne heure. Il 
pleuvait. Tant mieux, disaient-ils; et 
M. BR curé, lui, tout en étant satisfait 
pour ses paroissiens, se disait: “Tant 
pis, ma partie de cartes est man- 
quée!"‘ Mais non, ds l'après-midi, 
le jeu de quilles était en fonction et 
bien des gagnants étaient fiers de rap- 
porter un objet utile. De nouveau la 
pluie tombe Allons, bon! Cette fois, 
c'est fini! Nos institutrices, Milles 
Antoinette Langevin et Rita Lynch, 
du village, et Mlle Cécile Lapointe, de 
l'école Champlain, Miles Norah Ten- 
nant, fe l'école Pennarum, et Jeanne 
Huitric, qui étaiçnt à la tête de cette 
soirée, étaient fort inquiètes. 

.Malgré le mauvais temps on se dé- 
cida quand même et on a eu raison. 
Tout fut pour le mieux. Mile Made- 
leine Grignard remporta le premier 
prix, Mlle Georgina Berthelette lé 
deuxième et Mlle Lucienne Gosselin 
le prix de consolation. M. Atexis Du- 
pré, premier prix; M. Eugène Nauli 
deuxième, et Doris Boudreau, prix 
de consolation. 

Une mention honorable au Dr Gos- 
selin, de Sainte-Rose,, à Mme Gosse- 
lin et à Miles Lucienne et Jeanne. 
Que! régal musical! Les heures pas- 
aient rapidement. Voici le program- 
ne du concert: 


Duo de piano: Mme et Lucienne 
Gosselin. 

Solo de violon, ‘’Sundown'': Dr Gos- 
selin. 

‘Chant du Rossignol: Jeanne Gos- 
3e :in 

Violon: Dr Gosse!in. 

Chant, ‘’Bergère”, Lueienne Gosse- 
lin. AP + 00 =. À 

Viojqn: Dr Gosselin. 

va chant: Luctenne et. Jeanne 
Gossekn. L 

“Les Ch£'aignes' (trio): le Doc- 


teur, Eucienne et Jegnne Gosselin. 
Mme Gosselin était au piano. 
La musique ét le éhant furent t6ë 
| scûtés c'e l'auditoire et les applaudis-.|. 
{. “ments forétrént le Gocteur à ajou- 
Le: un supplément à son progranmme. 
11 élait tare. Hélas' il fallait souger 
‘car les chemins étaient si 
mauvais... Il est vrai que ia Desoto 
À travers tout. 
profitons de la voix du jour- 


passe 


Nou 


procession et à l'exposition du T. S. 


.Sacrement. 


A 8 h. 30, grand'messe solennelle 
dans notre chapelle au cours de la- 
quelle nos petits orpheiins exécutent 
à la perfection la messe à l'unisson 
de Van Bree, en ‘tout conforme au 
“Motu Proprio”. Le P. Valois chante 
la messe et adresse le sermon de cir- 
constance. 

A 10 h. 15, tous nos petits chantres 
avæient été transportés à Saint-Pierre, 
où, de concert avec les chantres de la 
aroisse, ils répétèrent la messe 


; qu'ils avaient exécutée à l'orphe!inat. 


L'ouverture “Ouvrez vos portes éter: 
nelles”, de Gounod, fut des plus sai- 
sissante. Nos petits bonshommes ont 
ausei ren 1 à la’perfection l'Intrait 
grégorien de la messe du jour. Il 
convient de noter qu'à la Maïson 
Saint-Joseph, nous nous soumettofs 
de tout coeur aux directions du Sou- 
verain Pontife concernant le chant 
liturgique réformé. M. l'abbé J.-M. 
Gagné, vicaire à Saint-Georges et en- 
fant de la paroisse, fut le célébrant 
du jour, étant assisté du P. Poulin, 
C.S.V., commé dfacre, et du P. J.-D. 
Lemire, C.S.V., comm: sous-diacre. 
Le P. Poulin fit le sermon de circons- 
tance. 

Le soir, à 7 h. 45, eut lieu l'Heure 
Sainte au Couvent. La chapelie était 
remplie de pieux adorateurs. 

11 mai. — Clôture des Quarante- 
Heures de nos religieuses. Le P. Va- 
lois, C.S.V., chapelain, préside à cette 
touchante cérémonie. Cette fête coïin- 
cide avec le septième anniversaire de 
l'arrivée de la fondatrice, Soeur Thé- 
rèse de l’Enfant-Jésus, supérieure ac- 
tuelle du jeuné Inétitut. 

13 mai -- Ce soir, incendie nou- 
veau genre: le feu est dans les vidan- 
ges, non loin des dépendances. Il a 
fallu travailler dur jusqu'à 10 h. 30 
pour s'en rendre, complètement mal- 
tre. 

16 mai. — Le Père directeur, con- 
duit par M. le curé de Saint-Pierre, 
assiste aux fêtes du couvent de Saint- 
Adolphe organisées en l'honneur du 
Bienheureux André-Hubert Fournet, 
fondateur des admirables Filles de la‘ 
Croix de Saint-André. Il rapporte, 
en outre des excellentes impressions 
ie cette fête, une relique ‘ex ossibus” 
du Bienheureux, avec l'authentique. 
don gracieux fait à chacun des pré- 
tres présents par Soeur Valérie Saint- 
Jean, que ses supérieures majeures 
viennent d'élever au rang d’assistante 
de la communauté, 

Le même soir, ie Père directeur as- 
siste à la représentation de la grande 
cantate Gramatique ‘“Saul”, à l'Aca- 
démie Sainte-Marie de Winnipeg. 
Mile Y. Thibault et ses distinguées 
élèves ont un grand mérite pour avoir 
rendu avec succès cette pièce compo- 
sée pour hommes. Elles ont fait hon- 
neur à leur institution. | 

17 mai. -- Le Dr Fraser, du dépar- 
‘ement de la santé, nous rend visite 
cet après-midi. Il est accompagné de 
Mlle N.-B. Gemmell, G.M. lis sont 
rejournés après nous avoir félicités 
de la bonné tenue de notre maison. 
Nôus lôuangeons la courtoisie du Dr 
Fraser et de sa digne compagne. 

18 mahk —— Vigile de la Pentecôte. 
Gfande visite! $S. G. Mgr J.-H. Pru- 
l'homme nous arrive pour le soupe”. 
M. J.-E,, Dumas, secrétaire de la 
“Children's Aid Society of Winnipeg”, 
fonduit Sa” Grandeur, Nous sommes 


très toucuesi cette condes- 
Li 


PE RCE DAS Re ST SE CET 
Les Pouüres LA Le ers de- Mille Tr 


_ e 


(br et Fax intestins. Et 
.en plus de cela, ces poudres 
exercent ‘une influence très 


bicnfaisante sur les pue s di- 


ati, —— 


avidement le récit vécu de. cés faits 
extraordinaires. t 

19 mai. — Peñtecôte. — 8. G. Mgr 
Prud'homme dit la messe au couvent 
des “Petites M'ssionnaires dé Saint- 
Joseph" _ qui lui doivent l'existence et 
la survie. Le Père director ete P 
Valois l'assistent. 

A 9h. départ pour Saint-Pierre, 
où Mgr Prud'homme a accepté avec 
empressement d'assister au trône, à 
la messe paroissiale. Sur l'invitation 
de M. le curé, Monseigneur raconte 
avec éloquence non sans émotion 
ce qu’il a vu et entendu à Konners- 
reuth: A la fin de son récit, il tire 
des leçons salutaires, il proclame avec 
conviction l'existence du surnaturel 
que le bon Dieu voudrait voir domi- 
ner de ptûs en plus dans notre Pruvre 
vie. 

M. le curé a reçu ériearit son 
digne confrère. Tard' dans l'après- 
midi, Monseigneur revient à la Mai- 
son Saint-Joseph; il soupe avec nous; 
‘l- aimerait à demeurer plus long- 
temps; enfin .il pousse la bienfaisance 
jusqu'à” conduire -à - Saint-Jean-Bap. 
‘iste quelqu'un qui ne méritait pas 
tant d'honneur... - 

23 mai. — Une personne amie nous 
‘éléphone pour nous faire part du ré- 
sultat du concours oratoir: interpro- 
wihcial tenu à Toroñto hicr. Sept pro- 
vinces sur. neuf _ avaient leur repré- 
sentant. Deux Canadins français 
seulemerit sur les sept! Et nos deux 
Canadiens français ont remporté la 
première et la troisième place: M. 
Roch Pinard, élève de notre Séminaire 
de Joliette, représentant la province 
de Québec, a été proclamé vainqueur 
du concours; Mlle Madeleine Brunet, 
de Saint-Boniface, élève du couvent 
de Saint-Adolphe dirigé par les Filles 
de la Croix Ge Saint-André, fille de 
M. J.-O. Brunet, notre ancien élève 
de’ Beauharnois, arrive en troisième 
place. Honneur à ces vaillants! 

24 mai. — Fête de Dollard! Cette 
année encore, nos petits orphelins 
iront s'unir aux enfants de Saint- 
Pierre pour rendre hommage aux hé- 
ros du Long-Sault. Dès 9 h., le por- 
tique” de l'église se couvre d'enfants 
jet de jeunes gens. Quand la messe 
commence à 9 h. 30, l'église est rem- 
p'ie — au moins tous les bancs du 
centre — ce qui signifie plus de 400 
enfants et jeunes gens. M. le curé 
Sabourin, qui chante la messe, adresse 
aussi l’allocution de circonstance. Le 
chant est fait par la foule que dirige 
le Fr. Gustave Pineault, C.S.V. La 
messe des Angés a été chantée avec 
entrain. et piété. 

Immédiatement après la messe, 
chacun s'empresse de se rendre sur 
le terrain (cs jeux, au Parc Jolys. 
Le programme annonce une partie de 
balle au camp entre le club de Saint- 
Pierre ct celui des orphelins de la 
Maison Saint-Joseph. En dépit de 
leurs généreux efforts, nos petits or- 
phelins n'ont pas réussi à remporter 
la victoire. Honneur aux valeureux 
gagnants! 

Puis c'est le diner sous ‘bois, à la 
bonne franquette. et après un petit 
concert entremélé de brefs discours 
M. le curé a causé une grande joie 
à son jeune auditoire en lui chantant 
“Alouette, gentille alouette!"” 

Les jeux les plus variés se succè- 
dent et chez les garçons et chez les 
petites filles. Le concours du ‘‘cable 
de guerre” est le dernier de la gérie. 
Puis c'est la distribution des prix. 1] 
y en a cette année pour tous les ga- 
gnants et des be&ux, grûce à la géné- 
rosité des paroissiens de Saint-Pierre 
qui ont répondu avec empressement 
à l'appel de M. ie curé. Suvoir toute 
A joie que ces prix ont causée aux 
heureux concurrents doit être déjà 
ine grande récompense pour ceux qui 
8 ont donnés. 

Nous n'avons pas oublié de remer- 
ier le bon Dieu pour la belle tempé- 
rature dont 'l nous a favorisés. Cha- 
run se souviendra. longtemps de cette 


| beÿe féte. { 


20 mai. Fôte-Dieu. - 
Î messe ce matin et communion géné- 
Kgle. La pluie nous empéche de faire 
la procession solennelle du ‘. &: Sa- 
crement. Ncus rendons hommage à 
Jéeus-Hostie en Jui __—— une rer 

; "praur Pate n : 

Le 8 juin prochain i] y aura ane 
profession religieuse dans nôtre cha- 
pelle. foeur Thérèse de Lisieux (Sté- 
__phanje Eabin}) prononcéra ses pre: 


t 


Grand'- 


faire là visite canonique d 
son. + 
AD ——— 


N.-D. DE É LOURDES 


derniers jours. — L'assistance De. 


faiblit point, bien au contraire. 


qui ne péuvéht entrer dans l'église L LS 


tiennent sur le perron, malgré la pluie 
qui menace. 
eur la Sainte Vierge; chacun sait 
les Fils Ce Saint Alphonse ont 
cette dévotion dans leur héritage. 
Puis l'assemblée s'ébranle et vient se 
masser sur la place, devant la statue 
dé notré Reine. En termes émou- 
vants, le P. Laplante évoque ceux qui 
devraient être là, avec nous, et que 
nous avons appelés en vain; il con- 
jure la divine clémence d'amollir leurs 
coeurs, et les auditetirs de hâtér, par 
leurs prières, le retour de ces brebis 
égarées.. Alors, dang ,un recuellle-. 
ment plein de . pensées, les prières du” 
pardon s'élèvent dans le calme de la 
nuit, cependant que la cloche tinte, 
douloureusement, le glas, des âmes 
abstinées, qui sont resiéès sourdes à 
la voix de Dieu... 

: Dimanche matin, 
nuit; les chemins sont avariés; nos 
fidèles viendrônt-ils? Dieu merci, nos 
craintes étaient vaines; vers 7 h. et 
demie, les autos arrivent à toute al- 
‘ure, quelques-unes couvertes d'une 
boue glorieuse. A la messe de 8.h., 
550 personnes s'approchèrent de la 
Sainté Table; toutes (et bien d'autres 
encore) revinrent pour la grand'mes- 
se de 10 h. Cette dernière journée, 
consacrée’ à la prière, au recuellle- 
ment, aux résolütions,' vit ut défilé 
ininterrompu de chrétiens, qui ve- 
naient faire un dernier chemin de 
croix, ou confier à a Bonne Mère 
leurs désirs intimes. La mauvaise 
humeur du temps faillit compromet- 
tre la cérémonie du soir; puis l'Es- 
prit-Saint s'en mêia, les nuages se 
dispersèrent, et vers 7 h. toute la pa- 


Le soir, grand sermün : 


Il a plu dans la . 


# 


roisse était de nouveau massée dans : 


une église décidément, trop petite. 
Le P. Laplante nous conjure de per- 


sévérer dans la grâce et les bonnes 


dispositions qüui nous animent "aujour- 
d'hui. Fit il précise les conditions de 
cette persévérance, Alors toute 1‘ 
sistance s'ébranle et se forme en pro- 
cession. Nous allons renouveler nos 
serments au plod de là Croix de Mis- 
sion qui les reçut déjà il y a trois ans. 

quelques mots, le P. Antoine dé- 
Ps le sens de la Cérémonie, La vie 
chrétienne est symbolisée par la croix. 
Depuis le jour béni où Notre-Seigneur 
voulut y mourir, elle est notre trésor, 
notre joi:, et la source de toutes les 
grâces. Devant ‘elle, réfléchissons, 
examinons-nous, prenons d'énergiques 
résolutions. 


L] L1 L1 : 

La mission est terminée; la bénédic- 
tion papale et celle, plus auguste en-. 
core, de la divine Hgstie, est descen-. 
due sur nos Ames. En silence, nous 
quittons cette église, où nous avons 
passé .des heures précieuses. Devant 
nous, toute baignéèé de lumière, la Rei- 
ne nous attend, les bras penchés vers 
ses enfants Nôus nous précipitons 
vers Ülle. Une.yoix s'élève, redisant 


notre reconnaissance pour cette irnou- 


bliable semaine, Puis”d'un seul élan, 
mille poitrines chantent le “Magni- 
ficat”, dernier cri-de nos âmes au ter- 
pe d'une mission que notre Céleste 
ère a si magnifiquement bénie.. 
D —— 


TT "Longévité 
Je lis (ans ce journal que, hier 
soir, est mort un homme âgé de cent 
‘douze ans. ! . 
-- Ce n'est rien! S'il avait vécu, 
môn grénd-père aurait maintenant 
cen? quaranie-cinq ans. 


Un réel soulagement pour 
l'asthme — Le remède du Dr 
Kellogg pour l'asthme n'a ja- 
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résultats qu'il accomplit. Vous 
ponte escompler un réel sou- 
lagement et des résultats per- 
maäanents quand vous employez 
ce remède ct vous ne segez pas | 
“déçus. Quand la plupart des 
“crnédes ne produisent qu'un 
soulagement éphésnitre, le re 
mède du Dr Kellogg 
d'asthme donne des rés 
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| M. Joseph Poîitras, il n'y avait pas eu 
4 de messe de Requiem... Ce service 


dhrsnnemsninnrenmsrnemetn semé. “ 
rte bein ae de Lac rdnen * . Léanes +. 


reine se formai 
14e. e, 8ème grade; Jeanne 
uay,, 7ème grade; Léo Bourhonnais, 
des grade; Roland Auger, 5ème 
rade; René Auger, 4ème grade: Lor- 
raine Saint-Godard, 3ème grade; Lu- 


cien' Gosselin, 2ème grade; Mbbert | 
Auger, ler grade; Jeanne d'Arc Joyal 
et Rita Taïllon, tous deux @ cours 
préparatoire. 

La cérémonie se termina par la bé- 


nédiction du T. S. Sacrerment. 


Messe de Requiem 
Lors de l'inhumation du corps de 


n'eut lieu que mercredi passé, le 29 
mai, à l'église du Sacré-Coeur. Que 
les âmes des fidèles trépassés repo- 
sent en paix par la miséricorde de 
Dieu! 

Une exposition 

Oui, uné éxposition! Nos enfants 
d'école ont ces travaux à exposer. 1n- 
vitation- générale à venir cohsfater 
‘eurs progrès; entrée gratuite, à la 
salle Paroïssialé, dimanché prochain. 

La Saint-Jean-Baptiste 

Fiers Canadiens francais, veuillez 
ous rentre à la salle Saint-Jean-Bap- 
‘ste, dimanche prochain, 9 juin, à 
 h ce l'après-midi, car ji] y aura 
gunicn mensuelle de votre société na- 
iona!e. 

Vous savez déjà que le pique-nique 
annuel aura lieu le 16”ÿjitn, mais la 
nrésence Ce tous nps membres à l'as- 
semblée régulière aiderait grandement 


\ en compléter les préparatifs, ainsi |! 


lue ceux c'e la célébration religieuse 
lu dimanche suivant. 


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La messe en plein air des , 
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Deux mille personnes, 


brée à l'Académie Sainte-Marie. 
spectacle Per 

S. G. Mgr 
quent scrmon dans lequel il a exhorté 
la jeunesse à‘ être loyale à sa pro- 


fession, à son pays, à sa religion. Mgr 


T.-W. Morton, P.A. V.G. officiait, 
assisté du R. P. H.-L. Cormier, SJ. 
et de M. l'abbé R.-D. Neary comme 
diacre et sous-diacre. Le choeur de 
chant de l’Académie participait à :s 


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“Boy Scouts” apparterant à neuf pa- 
roissés @e Winnipeg, ont assisté di- 
manche à la, messe en plein air célé- 
Le 
très ifnpressionnant. 
Sinnott a prononcé un élo- 


Ja. été transféré au pénitencigr de 


de. ses fours ! ! 


‘| de son bureau cette semaine, de mer- 


“|intensivement de caïculs -biltaires et 
il m'était pénible de manger. Le No- 
voro du Dr Pierre à fait de moi une 
toute autre femme, ‘Je ne me suis 
jamais si bien portée, Je puis pren- 
dre trois bons repas par jour et dor- 
mir: profondément la nuit entière,” 
Cette vieille médecine herbeuse pro- 
duit un effet salutaire sur le procédé 
de digestion et d'éligaination, elle ré- 
gularisé, restaure et fortifie les fonc- 
tions organiques et aidé à créer de 
nouveaux tissus et cellules. 
des agents locaux spécidlement dési- 
gnés par le Dr Peter Fahrney & Sons 
Co., de Chicago; Ill, peuvent la pro- 
curer, , 

Livré exempt de douane au Canada. 


jours de suite sans boire. 

— Je connais, moi, un animal 
extraordinaire encore, dit la femme, 
car il peut boire dix jours. de suite 
sans travailler. 


cérémonie d'un balcon de l'établisse- 
ment. 
—2 mr 2 —— — 


L’ honorable Philippe Dr à 
*. Winnipeg - Au restaurant 

Un médecin en train de diner re- 
marque que le garçon qui le sert a 
les yeux rouges et enflammés. 
Dites, garçon, lui demande-t-il 
avec intérêt, avez-vous de l'ophtal- 
mie ? 

— Je ne sais pas, Monsieur, répond 


le garçon, je vais le demander au chef. 
L 1 L L} 


Calculs biliaires — “Ma santé était 
délabrée”’, écrit Mme Omer Ledue, de 
Saint-Théodôre, Qué. “Je souffrais 


L'hon.' Philippe Roy, ministre du 
Canada en France, est arrivé à Win- 
nipeg samedi matin. Une délégation 
de T'Alliance française et différentes 
personnalités étaient venus le saluer 
à la gare. Pendant son séjour dans 
notre ville, le distingué visiteur a été 
l'hôte du lieutenant-gouverneur. L'Al- 
liance française n'a pu le recevoir 
comme elle se le proposait; mais elle 
se reprendra très prochainement, at 
retour de M. Roy de l'Ouest. 

—— 20892 —— 


Fédération des Femmes Ca- 
nadiennes-Françaises 


_ L'assemblée régulière de la Fédé- 
ration des Femmes Canadiennes-Fran- 
zaises aura lieu mercredi, à 2 h., dans 
la salle du Sacré-Coeur, angle Lydia 
et Bannatyne, et sera suivie d'une 
partie de cartes. On servira le thé, 
Cette dernière réunion clora les acti- 
vités de la saison. Entrée, 25 sous. 


Que l'on vienne en grand nombre, 
TT É——— 


La peine d'Albert Jrotiquis 
est commuée 


* Aïbert-Victor Westgate, deux fois 
condamné à mort pour le meurtre de 
Lottie Adams, qui devait être exécuté 
aujourd’hui, a vu sa pêine commuée 
en celle d'eraprisonnement à vie. Il 


Stony Mountain où il passera le reste 
10€ 

PETITES NOTES 
M. le Dr P.-E, Lafièche sera absent 


credi soir à lucdi matin, 10 juin M. 
Lafièche donnera une, cliniqué à la 
convention dentaire de Régina. Le 
bureau sera ouvert pour rendez-vous 
LÉ e— 

- Figure-toi, Gisait à sa femme un 
pronerte ie buveur, que le chameau 
est un animal Lellement extraordinai- 
re, qu "il peut travailler jusqu'à dix 


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Full text of "La liberté (1929-06-05)"

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